Dans les médias, est apparu assez récemment le terme de « précariat ». Ce sont les gens de gauche qui l’utilisent, les militants du front de gauche, je crois, particulièrement. Les autres continuent d’employer le mot de « précarité ».
J’ai longtemps réfléchi et de nombreux appels nous somment de déclarer quelle est notre position sur cette terminologie. La sagesse précaire approuve officiellement et solennellement l’usage de ces deux mots.
Précariat, sur le modèle de « salariat », ou de « patronat », désigne un statut social, et parmi tous les statuts, c’en est un plutôt peu enviable.
La précarité, en revanche, garde son sens existentiel d’incertitude, de savoir flottant, de bien accessible par la prière.
La précarité peut donc être choisie, tandis que le précariat est subi, et demeure une plaie de nos sociétés inégalitaires.
Le précariat est une invention des économies modernes et peut être résolue par de nouveaux systèmes économiques. La précarité, elle, ne pourra être extirpée de toute vie humaine.
C’est un peu comme la fragilité ?
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Ou encore, le sentiment d’impermanence.
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Très cher,tu dis… »La précarité, en revanche, garde son sens existentiel d’incertitude,(comme disait Cochonfusius le sentiment d’impermanence) de savoir flottant,(comme disait Aragon …rien n’est jamais acquis à l’homme ni sa force ni sa faiblesse ni son coeur…), de bien accessible par la prière .( là je n’avais pas de réponse car je ne priais jamais)… … …
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« Rien n’est jamais acquis à l’homme. Ni sa force. Ni sa faiblesse ni son coeur… Et quand il croit ouvrir les bras, son ombre a la forme d’une croix » C’est magnifique, merci Mildred.
Enfin une peu de théorie précaire, ça fait plaisir. Ne faudrait-il pas dire que « précarité » est un concept, comme vérité ou « braviude », alors que « précariat » est juste une réalité sociale comme « entrepeneuriat » « mercenariat » ou « épiscopat »? y a pas forcément de côté négatif au précariat.
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Très cher,
peut -être qu’un fin de compte, ces biens-là accessible par la prière ressembleraient à ce texte…
… »On s’aimait tendrement et c’était l’été qui mourait au moment où tu m’as quittée, cette année où Piccoli jouait « Les choses de la vie » toute ma vie
je m’en souviendrai , le quinze août à Paris nous nous inventions des Bretagne de pluie près du Panthéon, a cinq heures du matin on prenait le Quartier Latin a coup de rires a coup de violons
On s’aimait tendrement et c’étaient nos coeurs qu’un avion dessinait dans le ciel en fleurs ,et la salle était triste quand nos mains s’unirent sur l’écran on voyait Piccoli mourir c’est toujours pour les autres que tout doit finir pour nous le monde était jeune et Paris nous appartenait dans le ciel un avion dansait
Pourtant ces mots venus d’ailleurs je t’aime je t’aime me faisaient peur et septembre septembre comptait nos heures
Et je porte depuis comme un grand collier cet amour infini que tu m’as donné
surtout ne regrette rien puisqu’en sortant de mon chemin tu m’as laissé un collier d’amour………
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Si Mildred parle d’amour
Lilith sème le désamour :
__Le réel est resté dans l’exil de l’enfance
Au gré de mon ennui et de mon incroyance
Le désordre présent demeurait sans contour
Elle s’inquiétait pour moi enfermée dans ma tour
Cet amour figé souffrait d’une vacance ____
Est-ce qu’elle me détestait ? Avec cette distance ?
Crachant sur ce destin consommé sans retour
Tu l’aimes lui ou bien ? Ta douleur sans détour –
J’étais à ses côtés, l’infernale flamboyait
Il y était sans toi ! ____ Ta tristesse s’exhibait
Voyant de ta passion la terrible immanence !
La vérité trahie rien ne vaut la douleur
Si la rose est éclose au gré de sa splendeur
Aime la simplement défiant l’impermanence.
Enfin, sage l’amour est si précaire –
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Et pour être bien avec le temps de maintenant il faut écouté »alors on danse »de Stromae.
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