Après une vaste consultation, le comité de soutien, le comité de rédaction, et le conseil des sages de La Précarité du sage, a voté pour la publication d’un livre numérique sur la plateforme Kindle d’Amazon.
Merci aux nombreux commentateurs, sur ce blog et sur les réseaux sociaux, qui m’ont aidé à prendre cette décision, c’est-à-dire à vaincre mes résistances.
Ce n’est pas la question du support qui me posait problème. Il me paraît préférable d’utiliser moins de papier par les temps qui courent. Mais il y avait cette question morale concernant une grande entreprise, Amazon, peu recommandable sur le plan des ressources humaines, et peu éthique sur le plan des négociations avec les éditeurs et les Etats.
Une autre réticence venait du fait qu’il est toujours préférable d’être publié chez un éditeur professionnel. Mais je ne voulais pas que ce manuscrit un peu particulier attende des années dans un tiroir. Il doit pouvoir se lire facilement, se feuilleter. Il ne s’agit en rien d’un chef d’oeuvre, il n’y a pas lieu d’exiger un traitement de professionnel, ni une quelconque couverture médiatique. C’est un peu un document familial, pour les amis et les proches.
L’ennui, pour le sage précaire, c’est que les proches habitent souvent au loin. Si loin, si proche.
C’est justement un ami qui habite en Chine qui prend en charge le travail de transformation du fichier Word en livre numérique. C’est dire si les proches sont lointain.
Pour le titre, en revanche, ma religion n’est toujours pas faite (c’est comme ça qu’on dit ?)
Je crois qu’au final, le titre demeurera Correspondance brésilienne. Le nom du fichier Word pour enregistrer mes travaux d’écriture. Avec un sous-titre, du genre « Lettres viatiques pour aider mon père à mourir ».
Après l’écriture gratuite du blog, et celle, plus confidentielle, du livre édité, je suis relativement excité de voir ce qui va advenir avec le livre numérique vendu une poignée d’euros. On verra à l’usage si c’est une voie à creuser ou une voie sans issue.
Un récit pour les proches qui sont au loin…
Miss Wintersnow sera du nombre, j’imagine.
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Je ne sais de quel nombre elle sera, mais ce n’est pas elle qui planche sur ledit manuscrit.
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Je voulais dire : du nombre des destinataires de ce message.
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Ah oui, c’est vrai. Le monde entier sera le destinataire.
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Poétique du peu éthique
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Pas mal, Nénette.
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