Profitez du RSA pour le bien de votre âme

Avec la crise qui va déterminer notre manière de vivre pendant les quelques années à venir, il faut devenir stratège.

Comme nous l’avons vu pour ce qui est du financement du RSA, les plus riches ne paieront pas plus de 50 pourcent de leurs revenus. Les plus pauvres, eux, eh bien, eux non plus ne paieront pas beaucoup plus que 50 pourcent de leurs revenus, mais en même temps, les plus pauvres…

Ce qu’il faut éviter d’être à tout prix, c’est petit bourgeois. Ce sont tous les petits bourgeois, la classe moyenne comme on dit aujourd’hui pour faire plus middle class, qui vont souffrir. Propriétaires, leur bien va perdre de sa valeur ; acheteur, ils n’auront plus de prêts intéressants ; vendeurs, ils s’arracheront le peu de cheveux qu’il leur reste. 

Donc, il nous faut choisir la voie sans gloire de la sagesse précaire. L’arrivée du RSA, sans être une aubaine, pourrait être utile à la tranquillité de l’âme. Je me mets au RMI, et quand je le peux, je bosse en cumulant l’allocation minimum et le faible salaire de mon travail. C’est ce que je faisais quand je travaillais au Musée d’art contemporain de Lyon : l’addition des deux revenus me permettait d’être heureux. Mais j’étais jeune, amoureux et je n’avais pas d’avenir. Si je devais habiter en France, je ferais peut-être cela, puisque les employeurs ne devraient plus vraiment s’embêter à proposer des contrats dignes de ce nom.

J’ai beau tourner la question dans tous les sens, je ne vois que cela pour résister et garder le moral dans les années à venir : arrêter de consommer, passer du temps dans les pays chauds et pauvres, et profiter du RSA. Bien sûr, il faudra supporter d’être critiqués et d’être pris pour des profiteurs. Et tout cela à cause de tout un tas banquiers et hommes d’affaires qui, aujourd’hui, ne paient même pas beaucoup d’impôts.  

13 commentaires sur “Profitez du RSA pour le bien de votre âme

  1. Sagesse précaire : en instantané, liberté maximum ; en durée, liberté minimum. Car aucune marge de manoeuvre. Sauf si on a un trésor caché quelque part sous un arbre à déterrer en cas d’urgence. En France, c’est un mode de vie qui convient exclusivement à la jeunesse bien diplômée, sachant que la jeunesse s’arrête assez tôt : quelque part entre 33 et 36, c’est fini. Un peu comme les footballeurs, mais avec moins de fric à la fin.

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    1. Dix-sept ans après ce commentaire, le Sage Précaire peut affirmer que ce plan continue d’être cohérent après l’âge canonique de 50 ans. Ce n’est pas mon cas actuellement car, ne vivant pas en France, je ne peux pas être allocataire du RSA, mais c’est un mode de vie économique privilégié par de nombreux travailleurs pauvres de nos campagnes riantes.

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  2. ah ah ah l’art de la glande en cent leçons…les premiers chapitres en tout cas…le mieux serait un billet pour « comment gagner plus pour glander plus » enfin c’est l’époque qui veut çà

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  3. Dans sagesse précaire, il ne faut pas oublier qu’il y a sagesse, aussi. C’est-à-dire le choix difficile du silence, de la chasteté, de la frugalité, de l’humilité… j’arrête avant qu’on se foute de ma gueule.

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  4. « la jeunesse ne s’acheve pas a trente ans mais d’une balle dans le coeur. » Je ne sais pas pourquoi, mais ça me fait penser à cette autre phrase pleine de noblesse : « La vraie beauté vient de l’intérieur ».
    Ceci dit, il est vrai que, si on aspire à la chasteté, à l’oubli, au silence, à l’humilité et à la faim, voir au mépris, au froid et à la maladie, la précarité reste une voie pleine de promesse.

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  5. Ecco Ma qui cé cé »Humilité » ? « Oubli » ? « Silence » ? « Chasteté » ? ? ecco si cé lé noms dé tou nouvelles partenaires yé leur dirai bonyour a ma maniére, ecco ! yé lé sortirai vité fait dou froid et dou mépris cé moua ki té lé dit ecco.

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  6. J’aime beaucoup ce blog, je le lis parfois, et je n’ose pas toujours laisser de commenatire, mais cette fois ci, et devant ce qui se passe avec les krachs boursiers et le discours de Monsieur Sarkozy, je ne peux m’empécher de relater un épisode ma vie, tout cela pour expliquer en quoi la plitoque et la vi est faite de contradictions et de paradoxe, tout cela pour dire aux gens en quoi c’est vrai que l’on peut etre de droite et faire des réformes de gauche, et que oui le RSA ainsi que le discours de monsieur Sarkozi sur la régulation des marchés financiers est nécessaire et indispensable et juste et que c’est lamentable que le PS n’est rien fait . En 1975, fraichement baccalauréalisé et goutant aux premiéres bouffées ennuyeuses mais rafraichissantes de l’ere giscardienne je dégustai ds joies d’un premier amour en compagnie d’une splendide immigrée tunisienne tout en me destinant a des études de philosophie malheureusement trés chaotique du fait de cet amour malheureux et difficle. Vous allez me diree quel raaport avec Monsieur Sarkozy, j’y viens les enfants, j’y viens, un instant…Il se troiuve que cet amour a été trés fortement contrarié par la présence au sein de sa famille d’un pere adorable mais autoritaire mais surtout mais d’un frere véritablement détestable…tout, il aura tout fait pour nous nuire, nous embeter de milles et une maniéres, nous soutirer de l’argent, nous briser notre couple, nous harceler. Or il se trouve que ce même frérer, dont je tairai le nom est a s’y méprendre le portrait craché de Sarko a l’heure actuelle : meme bagout, meme tchatche, meme façon arrogante de parler , de se la jouer et de se la péter. On ne parlait pas « bling-bling » à l’époque, mais c’était tout comme : un vrai blouson noir (et nous habitions la banlieue bordelaise) et c’était un peu ce style trés habile de parler, de rouler des épaules, de bomber le torse, de vous saouler quand il parlait ; Sarko avec une banane, un blouson de cuir et une moustache si vous voulez…(Sauf que Sarko lui a fait des études et est plus intelligent, a une femme superbe aussi…bref). Or ce meme frére, qui eétait une véritable peste quand il s’agissait de briser notre couple était un véraitbale rhétoricien et un éminent orateur quand il s’agissait de défendre le PCF et en particulier le ralliément de Georges M

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  7. Georges Marchais a François Mitterand…moi qui était plutot Giscard, jamais , je ne dis bien jamais je n’aientendu de discours aussi convaincant s’agissant de justice sociale, de partage des biens et des rhessess, d’égalité sociale de droit social pour les immigés et je crois que je n’aurais jamais voté Mitterand sans lui…bref, vous m’avez compris ce filou teigneux a quand meme reussi a briser un couple superbe mais a quelue part fait gagner une voix a la gauche de 1981…Quand je vois Sarko et ses discours je ne peux m’empecher a lui (peut etre que ses voisins l’appellent monsieur Nicolas pour plaisanter cela ne m’étonnerait guere car j’ignore ce qu’il estdevenu et je sui s persuadé qu’il a doit voter UMP a l’heure actuelle). Vous me direz mais quelle histoire ! et quel rapport avec le disocurs de Sarko sur la régulation des marchés financiers, je vous laisse méditer a ce sujet, c’était le vieux con André.

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  8. Allez maintenant que je suis lançé, je ne peux m’enpécher de relater cet autre épisode. Entre septembre 1976 et disons fin 1978 , nous vivions Samira et moi même le parfait amour, disons l’apogée , le climax de nore relation amoureuse. Mais il ne fallait pas négliger d’autres aspects de mon histoire : à cette époque beni des dieux et ou on faisait de la politique, de la vraie, j’avais rejoint un obscur groupuscule de gauchiste néo marxiste et trosko anarchiste de la région bordelaise auquel d’ailleurs je ne comprenais rien (la région pas le groupuscule) et distribuait des tracts pris dans la tourmente de cette époque (vous allez me dire c’était le temps du début des désilusions et vous aurez raison et bien je suis come soi un eternel reveur naif qui suit les courants les plus vifs meme quand ils paraissent complétement a la masse et que tout le monde s’en fout ou commence a s’en foutre ). Or « Didier » (appellons le ainsi notre sosie de Sarko et frére de ma dulcinée) était trés copain avec ma chef trés feministe de ce groupuscule qui d’ailleurs n’existe plus (ses membres ayant soi viré socialo, soit sombré dans l’abstinence politique totale en se « modemisant », soit nostalgique se mette a couper maintenant du foin et du mais -et ils ont bien raisn- avec Bové et Besancenot quand ils ne sont pas géné par leurs arthrites ou leurs cyrhoses -ah la cyrhose du révolutionnaire…- et conduits alors directement à l’hosto…hi hi bref…. place aux jeunes merde !) et il s’était arrangé pour me « caser » a un poste de subalterne , un sous distributeur de tracts dans un disctrict pourri de la banlieue de Pessac (voila c’est dit le lieu)…bref…en échange de quoi, il me permettait de voir sa soeur le week-end (moyennant quelques « pourboires » et autres petites aides financiéres histoire d’acheter ses clopes, sa biére, son essence pour sa mob et autres bibelots pour sa pepette -car il nen avait une , le genre pas trés catholique et d’un gout , d’un gout et rien d’une féministe bien sur);ce petit lascar a continué ce petit jeu jusqu’a ce que j’explose et decide de mettre un terme a ce manége.Il faut dire que j’étais mal : issu d’une famille bourgeoise, je n’avais bientot plus un sou, ne suivait plus d’étude,et avait coupé tout lien avec ma sainte famille…de plus je buvais beaucoup ce qui n’arrangeait mais pas du tout du tout mes affairesbref, la merde quoi…dés le début de 1978 je repris mes cours a la fac et décider une fois pur toute d’emporter SAmira avec moi loin de cet infame individu qui ne me voulait que du mal (et mon argent surtout…) et parti avec elle loin, trés loin, sur Paris, ou tout en donnant des cours je pu me consacrer a mon deuxiéme amour : celui de la philosophie a la Sorbonne ! Mais c’était mal connaitre ce balourd de Didier qui , attisé par les foudres paternels alla jusqu’a la capitale pour aller chercher sa soeur et bien sur me casser la gueule !. Je voulus la jouer reglo, fin, diplomate et bien sur argauant de toute ma rhétorique que n’aurait pas renié un Cicéron ou un Lucréce je calmai le jeu (autour d’un verre et quelques bifftons bien sur…) et Didier finit par repartir revenant parfois de temsp deuc trois fois dasn l’année nous embeter mais c’était déja plus calme.Or cette meme année Didier, toujours trés fin rhéorqieur commencait a s’interesser sérieusement à Mitterand et commençait a se la jouer un peu avec ça, il commencait a se « tapieser » ; la encore j’ai replongé si on peut dire et écouter ses balivernes auquel jhe croyais (et crois toujours hélas, pauvre naif que je suis…) ; il me fallut presque trois année pour obtenir mon Deug de philo et j’obtins brillament ma licence de philospohie mention trés bien en…1981 et oui…. Je vivais mal en même temps : Samira s’emmerdait sec a Paname et voulait un enfant voire deux, trois surtout ce n’est pas avec mon salaire de misére (quelquesc ours et quelques plonges dans des restaus minables) que je pouvais subvenir ainsi aux besoins familaux…Je ne sais si c’est un effet mitterand ou quoi mais quelques jours aprés l’éretion triomphale de Tonton et la marche au panthéon bien connue , une obscure cousine germaine et bretonne de la famille décéda dans des circonstances tragiques : persuadée que les chars russes allaient débouler en France elle s’était enfui de peur de représaille (elle était a droite) sur un bateau (une barquette plutot) qui prit l’eau a quelques miles des c otes anglaises. C’était du pain béni pour moi et Samira mais hélas je connus la plus grande déception de ma vie a ce moment la : elle s’était amouraché d’un autre, un ami étudiant en philosophie que j’avais invité un soir a la maison , histoire de réviser quelques trucs pour quelques partiels…(si vous voyez ce que je veux dire). En 1982 je me retrouvaius comme un con blindé Oh bien sur, oh puis non je ne raconteria riend ‘aute a part que ce didier quelle pest quand même…

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