L’autre jour, un ami a fait la rencontre d’une jeune femme, qu’il a qualifiée de « sensuelle », et qui se trouve être éditrice dans une des grandes maisons d’édition parisienne. Comme la jeune femme a avoué un penchant pour la littérature du voyage, mon ami lui a parlé de moi et lui a demandé l’autorisation de me communiquer son adresse électronique.
Moi, tout de go, j’écris à la femme sensuelle pour lui exposer les projets de récits de voyage que j’ai dans la manche, et elle me répond.
Des différents projets, celui qui touche l’Irlande attire son attention. Elle dit que si je parviens à « trouver le ton, le style qui convient à ce récit », il pourrait s’agir là d’ « un sujet passionnant, un livre passionnant ». Un projet qu’elle aimerait beaucoup « suivre ». Je n’en dirai pas davantage pour éviter qu’on me pique mes idées « passionnantes ».
La jeune femme sensuelle me demande cinquante pages, et comment lui refuser quoi que ce soit ?
Alors je profite d’être dans une des meilleures bibliothèques du monde pour remettre à jour, toiletter et réécrire les pages sur Dublin que j’avais écrites il y a cinq ans. J’en écris de nouvelles car Dublin a profondément changé de visage, et c’est ce visage dont j’essaie de dresser le portrait.
L’ennui est que j’ai beaucoup trop de pages. Ce n’est pas cinquante que je peux envoyer, c’est deux ou trois cents. J’éprouve le plaisir cruel de celui qui coupe, qui élimine et efface. Allez, tout ce qui n’est pas assez rempli de vie, à la poubelle. Pour les beaux yeux d’une femme sensuelle que je ne connais pas.
C’est peut-être le début d’une excellente aventure!
Tiens-nous au courant…
J’aimeJ’aime
(simple retouche sur le lien).
J’aimeJ’aime
C’est la sensualité de l’intellect, toujours attrayante !!!
J’aimeJ’aime
A mon avis, mon ami a trouvé la jeune femme sensuelle et attractive indépendamment de ses compétences intellectuelles. Mais je peux me tromper.
J’aimeJ’aime