Justine est une petite star qui danse extrêmement bien, qui fait la comédienne, qui dessine et fait des poème. Elle chante, elle sourit, elle fait des ronds dans la vie. Je la soupçonne d'ambitionner une carrière de star.
Elle est très souvent absente de la classe, et quand elle est présente, il lui arrive de dormir. Mais elle sait se faire pardonner en souriant, en étant aimable avec ses camarades et ses professeurs, en écrivant au bon moment un devoir de qualité qui la sauve.
Bref, une enjôleuse.
C'est grâce à elle si nous avons dessiné et écrit dans ce cahier. Elle me l'a offert dans le train Shanghai-Nankin, avec une couverture conçue par ses soins, sur laquelle on la voit incarner, dans une robe rouge et des poses suggestives, le rôle d'Esmeralda dans une comédie musicale tirée de Victor Hugo.
Son dernier vers :
兴手涂鸦湖作诗
« Je m’amuse à gribouiller un poème sur le lac ». A noter que 兴 (Xing) le premier caractère a pour sens, entre autres : devenir célèbre.
Cette jeune fille me fait rappeler des moments innocents de ma vie universitaire …
Profitez bien de la jeunesse chinoise! Tong
J’aimeJ’aime
Je vais faire en sorte de ne pas prendre cette injonction au pied de la lettre. Merci à toi, Tong.
J’aimeJ’aime
Comment se fait-il qu’elles savent toutes dessiner ainsi ? Et puis elles parlent bien français, c’est agaçant quand on est un incapable comme moi. Combien d’années d’apprentissage de notre langue ?
J’aimeJ’aime
Oui, je ne sais pas si c’est proprement chinois. Cela m’arrive souvent avec les gens, les amis, les personnes rencontrées sur des trottoirs : je les mets en demeure de faire des choses difficiles, et quand ils s’exécutent, c’est formidable. Les gens ont des talents multiples qu’ils ne mettent pas en avant, et qu’ils exploitent peu.
J’aimeJ’aime