
Hier, 3 octobre, tout était fermé à Munich. C’était la fête nationale, commémorant la réunification de 1990. Aucune célébration populaire, rien que des magasins fermés et un jour de congé.
Pour les Allemands, la fête nationale est un deuxième dimanche.
Avant la réunification, la RDA et la RFA avait chacune sa fête nationale, et c’était tout aussi décevant : ils célébraient des événements des années 1950.
Pourquoi ne plongent-ils pas plus profondément dans leur magnifique histoire ? Ils ont peur de leur histoire ?
La sagesse précaire s’est spécialisée dans ce genre d’événements, il fallait nous consulter. J’avais une panoplie de propositions à faire qui auraient pu donner lieu à d’excellentes réjouissances nationales pour fêter l’identité allemande.
La date de naissance d’Emmanel Kant.
La création du Faust de Goethe.
Le jour où une oreille humaine a entendu pour la première fois la Passion selon St Mathieu de J.-S. Bach. J’en aurais fait la fête nationale de la sagesse précaire.
La première victoire de la Mannschaft à la coupe du monde de football.
La mort de Hegel.
La création de l’ôde à la joie de Beethoven.
Le jour où Nietzsche est devenu fou.
La parution de la Bible de Luther. 🙂
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Très bonne idée ! Mais qui ne va rendre heureux les catholiques du sud. Non il nous faut une date plus fédératrice.
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