La police m’a interdit de me tremper les pieds dans la mer Rouge

Nul besoin d’expliciter ce titre par un billet de blog fastidieux. Vous avez compris de vous-même. Après notre pèlerinage à la Mecque, nous retournâmes à la ville portuaire de Djeddah, toujours en Arabie saoudite. Comme il fait encore chaud autour de Noël, nous espérions vivement nous baigner dans la mer Rouge. Nous avions déjà échoué dans cette entreprise à notre arrivée, par manque de préparation.

À notre retour, nous avons soigneusement choisi une plage, avec du sable, ouverte sur la mer, sans barrière.

Hélas, l’interdiction de la baignade était inscrite sur un grand panneau, en arabe et en anglais.

Nous nous sommes résigné à tremper nos pieds seulement. Et cela même fut de trop. Une voiture de la police saoudienne est venue jusqu’à nous. L’agent m’a hélé et m’a rappelé l’interdiction. « Je vous ai vu », a-t-il précisé, quand j’ai protesté que je n’avais pas nagé. Tremper ses pieds est déjà une infraction.

L’agent était un peu embarrassé. Il n’appréciait pas ce rôle de père fouettard et dans un sourire de connivence, il m’encouragea à me rendre sur la côte « au nord de la ville », où paraît-il se trouvent de superbes plages pour les gens comme nous.

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