








Toujours dans le village de Rijal, province d’Assir, j’ai exploré les maisons abandonnées dans l’espoir de trouver des décorations murales connues pour être l’œuvre des femmes. Œuvres à la fois géométriques et vertigineuses.
Lire sur ce sujet: Qatt Al-Aseeri, l’art caché des femmes saoudiennes
Dans mes explorations je rencontre des Saoudiens qui me parlent. Je suis trop peu liant, selon ma femme, mais elle ne comprend pas que j’ai des antennes : je distingue les gens qui posent toujours les mêmes questions de ceux qui sont susceptibles de nouer une relations intéressante.
Celui-ci est de la seconde catégorie. Je me suis donc laissé aller à la conversation de surface.

Il s’appelle Abdullah et offre de m’aider à trouver les décorations murales de mes rêves.
Il m’annonce qu’il est le petit-fils de Fatima Abou Gahas, rien de moins.

La maison où elle habitait a été transformée en petit musee.







Les petits musées familiaux sont très nombreux en Arabie Saoudite, et ils sont toujours touchants et répétitifs. Celui-ci est singulier de fait des peintures d’une grande artiste du Qatt Al-Assiri.






Abdullah ne le sait pas encore, et moi non plus, mais il va me révéler bien plus de secrets de la région qu’il ne l’imagine.