J’avais envie d’écrire que l’hiver était arrivé, d’un coup, il y a deux ou trois jours, mais le superbe soleil de ce premier novembre me l’interdit.
L’autre soir, c’est une véritable tempête qui a soufflé dans mes bronches et les vallées de ma cabane. Recroquevillé dans mon lit, j’avais peur que le vent ne m’emporte comme une feuille sèche. Une tente, pleine de lits, de sommiers, de matelas, de couvertures et chaises, partit dans les airs et retomba une terrasse plus bas.
Le lendemain matin, tout était gelé. Je pensais : voilà, nous y sommes dans le fameux hiver cévenol.
Or, aujourd’hui, temps radieux, je bois un café en terrasse. Je me refuse donc d’annoncer l’hiver. Ces variations saisonnières sont ce que j’appelle l’automne
Selon Toulouse-Lautrec,
http://images.google.com/images?q=%22automne+est+le+printemps+de%22
« L’automne est le printemps de l’hiver ».
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