
Pour la première fois depuis que La précarité du sage existe, j’écris un billet depuis les locaux mêmes d’une station de radio. Ici, à Montpellier, on m’a installé dans un studio de France Bleu Hérault, en attendant le début de l’émission, qui commence à 13h00.
« On attend les Suisses », entends-je dans le casque. Pourquoi « les Suisses » ? Parce que l’émission que je m’apprête à faire est diffusée sur la Radio Télévision Suisse, sise à Lausanne. Ne pouvant me déplacer jusqu’à ce beau pays, je ferai l’émission en duplex, depuis le réseau provincial du groupe Radio France.
Tout à l’heure, quand j’étais encore chez mon cousin Emmanuel, la productrice de l’émission « Détours » m’a téléphoné sur mon mobile pour prendre langue avec moi. La conversation fut très courte, et rien ne me dit que l’entretien soit très entièrement calibrée. La chose devrait plutôt se passer « à bâtons rompus », comme le dit Madeleine Caboche, la productrice helvète. Cela tombe très bien, on pourra improviser et parler un peu de tout.
Mon défi, c’est de parler de Nicolas Bouvier le plus possible, et des écrivains suisses en général. Jean-Jacques Rousseau, Ella Maillart… Robert Walser, il n’était pas suisse, à sa manière ? Pour rigoler, je vais essayer de parler de Bouvier au moins trois fois. Dans une émission sur l’Irlande et les Travellers, c’est une sorte de défi…
Cette émission avec la RTS me renvoie à mon propre voyage en Suisse l’année dernière. J’y avais fait des recherches dans le fonds Nicolas Bouvier, a Genève, j’y avais visité le superbe musée d’art brut à Lausanne, et j’y avais suivi le Rhône, le fleuve de ma naissance. La Suisse est plus proche de la sagesse précaire qu’on ne le pense habituellement.
L’émission vient de se terminer. j’ai cité Bouvier au moins trois fois, mais Madeleine Caboche en a marre d’entendre parler de Bouvier tous les jours, hi hi hi.
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Citation de Nicolas Bouvier :
La vertu d’un voyage, c’est de purger la vie avant de la garnir.
(en voilà une que l’on peut placer dans les contextes les plus divers!)
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Les plus divers, et les plus variés. C’est vrai qu’on peut placer ça n’importe où!
Pourquoi mme Caboche en a marre d’entendre parler de N. Bouvier ?
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Elle m’a dit « hors micro » que Bouvier revenait tous les deux jours dans son émission. Elle a failli me dire avant l’émission de ne pas me sentir obligé de le mentionner.
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J’ai écouté cette émission en roulant aujourd’hui entre Sion et Lausanne. Vos références à N. Bouvier ne m’ont pas échappées. A deux reprises vous avez dit que N. Bouvier n’avait jamais parlé des Travellers…comment dire…cela ne m’a pas apporté grand chose …en lisant vos commentaires à présent je crois comprendre ce que j’ai ressenti en vous écoutant » qu’est-ce que cette remarque vient faire là ? » Quoiqu’il en soit votre interview m’a permis de découvrir l’existence de ces travellers, m’a donné envie d’en savoir un peu plus. Je vais me procurer votre livre. Alors un grand merci.
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Merci à vous Sanchez, ça fait rêver, cette route de Sion à Lausanne. Cela me rappelle mon propre séjour suisse, autour de Genève et de Lausanne, quand je travaillais au fonds Nicolas Bouvier pour ma thèse. Si Dieu le veut, Sanchez, vous lirez mon livre et me tiendrez au courant de ce que vous en aurez pensé.
Mes références à Bouvier dans l’émission n’étaient pas entièrement artificielles, cependant. D’abord, je le mentionne dans mon livre, quand le narrateur tombe malade (empoisonné) dans une ferme de l’ouest de l’Irlande. Ce passage a été écrit avec le Journal d’Aran en tête. Ensuite, je suis sincère, je trouve que si Bouvier n’a pas mentionné les Travellers dans un livre sur l’Irlande (publié en 1986), alors qu’il était un voyageur scrupuleux, lecteur, chercheur, penseur, c’est vraiment le signe que cette minorité nomade était efficacement occultée. D’où la pertinence de la parution d’un bouquin tel que le mien.
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bravo pour cet article
sur la vie d’autrefois
et l’usage des poêle à bois:)))
Dans le cadre
de mon projet poétique
de disperser aléatoirement les cendres de mon oeuvre
littéraire aléatoire dans la mer des blogs pertinents mais
aléatoires du numérique
permettez-moi
de vous offrir
une de mes chansons
écrite sur le thème du poèle à bois:)))
LA CHANSON DU POÊLE À BOIS
ma mère faisait des toasts su l’poêle à bois
quand j’t’ais p’tit gars, quand j’t’ais p’tit gars
à m’disait le bonheur, c’est comme le beurre
ça fond dans bouche aussitôt qu’on y touche
mais si tu me tiens ben la main
pis qu’tu me donnes un gros câlin
m’en va t’serrer si fort
que dans vie
tu manqueras jamais de rien
y aura d’mon poêle à bois
dans chacun d’tes chagrins
2-
mon père mettait des bûches dans l’poêle à bois
quand j’t’ais p’tit gars, quand j’tais p’tit gars
y m’disait la passion, c’est comme la braise dans l’fond
ça vire en cendre, si tu la laisses descendre
mais si tu r’gardes tes souliers
pis ma manière de t’es lasser
m’en va serrer si fort
que dans vie
tu manqueras jamais de rien
y aura d’mon poêle à bois
dans chacun d’tes chagrins
3-
c’est pas pour rien qu’ma maison c’est la rue
comme un p’tit gars, comme un p’tit gars
dans cheminée, quand j’vois sortir d’la fumée
ca m’rappelle le poêle à bois de mon passé
j’ai ma mère au creux d’ma main
pis mon père au boutte du soulier
m’a les aimé si fort
que dans vie y manqueront jamais de rien
y aura d’leu poêle à bois
dans chacun d’mes câlins
y aura d’leu poêle à bois
dans chacun d’mes câlins
Pierrot
vagabond céleste
http://www.enracontantpierrot.blogspot.com
http://www.reveursequitables.com
http://www.tvc-vm.com/studio-direct-235-1/le-vaga bond-celeste-de-simon-gauthier
http://www.reveursequitables.com.centerblog.net
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http://poesie.evous.fr/31e-Marche-de-la-Poesie-juin-2013,5846.html
L’espoir fait vivre, le rêve frémir-
Faites 1 voeu pour la Saint Désir __
Guillaume, vous avez le don pour faire venir à vous la poésie –
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Faisons un voeu.
Remercions la fée Clochette.
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…Fée Clochette a un fichu caractère: amoureuse de Peter Pan, elle ne supporte pas que celui-ci porte son regard sur un sujet féminin, et encore moins qu’il s’y intéresse, or Peter, qui est un séducteur, passe son temps à essayer d’épater Wendy, ce qui énerve très profondément Clochette; comme toutes les fées, elle est parfois gentille, parfois méchante mais tellement petite qu’elle n’a de place que pour un seul sentiment à la fois. Cependant, Clochette est apte à jouer des tours. Elle ira donc dire aux Garçons Perdus que Peter leur demande de tuer une « Wendy à plumes ». Il s’agit bien sûr de Wendy qui la suit tant bien que mal pour échapper à l’infâme Crochet. Elle profite de la naïveté des enfants pour blesser Wendy. Mais quand Peter les rejoint, il demande des explications aux Garçons Perdus, et il punit Clochette qui doit s’en aller pour toujours. Wendy prend la défense de la fée et Peter adoucit la sentence : Clochette ne sera punie que durant une semaine. Clochette est jalouse, mais elle est aussi très colérique, et elle peut être méchante. Cependant Clochette n’hésite pas à boire le poison contenu dans le médicament de Peter Pan pour sauver ce dernier.Elle est aussi assez naïve et rancunière pour dévoiler à Crochet la cachette de Peter.L’appartement de Clochette est une niche dans un mur, guère plus grande qu’une cage d’oiseau. Il est séparé du reste de la pièce par un rideau léger et est aménagé avec de superbes tapis, un chandelier et du mobilier de prix qui donne à l’ensemble un air prétentieux et vieillot, personne n’aurait pu rêver à un endroit aussi exquis.Elle est fragile et sensible, se déplace très rapidement et, grâce à sa poudre, elle permet à Peter, aux enfants Darling et aux Garçons Perdus de voler.
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