La précarité n’est plus le lot de quelques millions de malheureux. Elle est le sort commun, en Extrême-Orient, en Europe et en Amérique. On nous dit partout que la raison en est une croissance trop faible. Le sage dit le contraire : ce sont les travailleurs qui sont trop nombreux.
Le meilleur signe de la généralisation de la précarité est la question du travail partiel. Depuis peu, les économistes de droite comme de gauche s’accordent sur l’idée qu’on ne peut plus donner un emploi stable à tout le monde. Le plein-emploi, c’est fini, et c’est fini partout.
A l’époque des 35 heures, en France, tous les gens de droite disaient que c’était une aberration, car il était abominable de « partager » le travail, lorsqu’il fallait au contraire créer de la richesse, créer de l’emploi, augmenter la masse de travail. Par habitude, par réflexe pavlovien, de nombreux analystes néoconservateurs continuent de parler d’hérésie à propos de la réduction du temps de travail.
Or, voici que de toutes parts, on entend que si l’Allemagne et les Etats-Unis ont moins de chômage que nous, c’est grâce au « travail partiel ». C’est-à-dire au partage du temps de travail, à la réduction du temps de travail. Des millions d’Allemands travaillent donc quelques heures par semaines, gagnent moins de 500 euros par mois, et dorment dans leur voiture. Quand ils ont une voiture. La pauvreté augmente et s’installe durablement, d’où la vacuité du débat qui agite les Français : faut-il préférer des travailleurs pauvres ou des chômeurs ?
Tout le monde est en réalité d’accord sur un point, mais n’ose pas le dire franchement : nous sommes trop nombreux pour le travail qui reste à faire.
Le barde se tient dans l’ombre ;
Du village lui parvient
La rumeur des gens sans nombre…
http://paysdepoesie.wordpress.com/2013/12/05/le-barde-se-tient-dans-lombre/
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Je trouve l’engeance humaine très étrange mon ange,
Mais toi tu tiens le pompon
Á te v o u l o i r seul sur Terre ou avec quelques privilégiés
Tu te sentirais plus heureux le sage ?
Je crois que tu t’ennuis ,
Je crois que tu ne te mets pas à la place du lambda
personne n’a demandé à vivre-
Mais chaque être est né d’1 union même fugace –
Regarde les étoiles le sage,
Est-ce qu’elles se gênent des milliards qu’elles sont, à nous regarder vivre ?
Tu sais, je rentre tous les soirs par le même chemin –
Je le regarde vivre tous les jours,
Cet homme dans la rue,
Toujours assis au même endroit,
Parfois, il sourit –
Juste il sourit dans le vide –
Peut-être pour lui-même-
Et je me sens si minable –
D’avoir peur d’être 1 jour assise ______à sa place –
L’humain trouvera des solutions,
Ou alors il sera prêt pour s’auto-détruire
ou subir le sort des dinosaures ?
Ps : Je suis suis inquiète du pouvoir qui t’est conféré de te soucier du sort de l’humanité 🙂
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