C’est fait, mes lettres brésiliennes sont accessibles en un clic. Mon livre se jette à l’eau.
Grâce à Pierre (Ebolavir), qui a oeuvré diligemment pour transformer le fichier Word en livre numérique, j’ai le plaisir de voir mon récit de voyage épistolaire en vente sur la plus grande librairie du monde.
Alors je sais, Amazon, c’est le diable. Sur Facebook, des amis me préviennent qu’ils n’achèteront pas mon livre sur ce site infâme, et qu’ils attendront une librairie alternative. Avec l’aide de Dieu, des choix et des solutions apparaîtront.
En attendant, je suis content que ce texte connaisse une vie publique. L’avantage qu’il soit un « produit » numérique est qu’il n’encombre personne. Il ne pèse rien, ne prend pas la place d’un autre, ne se bat pas pour être vu sur une table de libraire, ne sera pas retourné parmi les invendus.
Il ne consomme aucun papier, n’utilise aucune substance polluante comme l’encre et la colle. Il ne sera pas épuisé.
Et puis encore une fois, les grosses entreprises numériques peuvent être les alliés des plus petits artisans de la plume. Dès la mise en vente de mon livre, des lecteurs ont pu se le procurer, pour une poignée de dollars, au Canada, aux USA et au Brésil. Pour mes amis chinois, ça va être un peu plus dur, peut-être, je ne sais pas.
Autre chose, qui va faire hurler dans les chaumières : Lettres du Brésil peut se lire sur un téléphone. Je le sais, un de mes frères est en train de le faire, et il se dit très satisfait. Cela me plaît infiniment que ma petite prose puisse s’infiltrer ainsi, sur différents supports et sur différents continents.
Je félicite Pierre pour son intervention efficace !
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C’est un génie modeste.
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Propriétaire d’une liseuse Kobo, car je consomme des livres électroniques,je me suis laissé guider par Amazon pour pouvoir acheter les Lettres du Brésil et les lire sur ordinateur.
Amazon m’a renvoyé sur Apple store, qui m’a intimé l’ordre de créer mon identifiant Apple.
Apple a exigé une seconde adresse mail que j’ai créée chez Gmail
Après quelques fausses manoeuvres j’ai fini par être identifié chez Apple
Par chance, j’avais antérieurement utilisé Amazon, donc je n’ai pas eu à créer un nouvel identifiant
Et maintenant, je puis lire Lettres du Brésil dans le Cloud, j’ai vérifié j’y accède et j’ai vérifié qu’y retourner serait bien plus simple
Ce dédale induit une question: Quand pourrons nous acheter une liseuse universelle ?
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Merci pour ce témoignage Xiaobob. Je n’avais jamais imaginé qu’il y aurait tant de complications. Cela me paraît très rébarbatif, en effet.
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Mais ce n’étaient que les épreuves dont doivent triompher les néophites, comme dans « La Flute Enchantée » ensuite s’ouvre un univers appaisé.
Pour les propriétaires de liseuses Kindle, c’est au contraire extrêmement rapide, aussi je pense que je ne tarderai pas à continuer à remplir mon tiroirs d’objets électroniques.
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Si vous finissez par lire ledit récit épistolaire, n’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez. Que les lecteurs de LPDS sachent à quoi s’en tenir.
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Je vous devais un commentaire de lecture, je pense que vous comprendrez les raisons qui m’ont retenu de le faire plus vite:
Je n’ai pas eu la chance de vivre au milieu d’une famille aimante. Mon père n’aimait que ma mère qui ne l’aimait pas. Lui même n’avait reçu aucun amour parental, né en 1914 il n’a connu son propre père qu’à l’âge de cinq ans. Sa mère devint aveugle alors qu’il venait d’avoir sept ans, ses parents qui vivaient soit à Quimper, soit à Paris, jugèrent utile de lui faire suivre toute sa scolarité comme pensionnaire à La Rochelle.
Lorsque mon père tomba malade d’un cancer du colon, je n’en ai été averti que 48 heures avant sont décès. Toutes les paroles qui n’avaient pu être dites, voire écrites, restèrent inexprimées.
Je suis arrivé sur le lieu où vivaient mes parents, une heure avant l’enterrement, l’hôpital avait ramené le corps habillé du pyjama vert de l’établissement et personne ne s’était occupé de faire une toilette mortuaire décente.
C’est pourquoi, je m’en excuse, je n’ai pu recevoir votre ouvrage que comme un agréable récit de voyage, l’aspect essentiel d’un dialogue entre un fils et père ne faisant que rouvrir des plaies inguérissables.
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Merci Xiaobob pour cette lecture et cette confidence. Vous venez de nous faire traverser un siècle d’histoire en quelques lignes.
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Sur les conseils d’une dénommée Cécile , je me suis procuré votre récit sur amazon et l’ai littéralement dévoré en une soirée. J’ai beaucoup aimé votre façon d’écrire, votre regard sur le brésil et sur la vie en général qui nous fait presque oublier le fil rouge du livre qui est le lent adieu à un être aimé. Merci pour ce beau récit épistolaire dans lequel on se laisse porter et ou le temps n’a plus d’importance.
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Merci Emmanuel pour cette lecture bienveillante.
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« Lettres du Brésil », le deuxième jour de sa commercialisation, a été 500e dans la boutique Kindle, grâce aux amis qui l’attendaient. Aujourd’hui il est dans les 4.500e, ce qui n’est pas mal (Le 1e est de Marc Levy, Traits chinois, Lignes francophones est 149.000e).
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C’est vrai que ce n’est pas si mal, surtout quand on sait que j’en ai vendu deux aujourd’hui, aucun hier, et un seul avant-hier. En route pour la gloire numérique, les sages précaires.
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On
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J’ai lu Lettres du Bresil et j’ai beaucoup aime. C’est plein de pudeur et plein de gaite. Ca se lit tres vite, d’une traite et on en ressort un peu ebranle, mais pas triste. Ton livre est fort et beau, l’ecriture est elegante, les sentiments nobles. La facon de raconter la vie de ton pere a travers tes aventures bresiliennes est une tres bonne idee. Par petite touches, tu dresses un portrait de ton pere et tu lui offres un tombeau. Le tombeau, c’etait un genre litteraire, je ne sais plus qui en parlais sur ce blog. Et comme on lit les lettres des membres de la famille, on garde l’image d’une famille unie autour du pere, mais une famille qui vit et qui travaille, pas une famille qui pleure.
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Un tombeau, un monument.
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Merci pour cette lecture Fred.
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