Il faut comprendre qu’il y a des clans dans le domaine des langues étrangères. Des clans qui s’affrontent ou qui passent des alliances, des clans qui essaient de dominer les autres et qui luttent pour le pouvoir.
Voici grosso modo les forces en présence : la famille des « littéraires », les « linguistes », les « traducteurs » et les « éducateurs ».
La famille des « littéraires » comprend ceux qui enseignent et étudient la littérature, l’histoire, le théâtre, le cinéma, les idées, la philosophie, la politique, etc.
La famille des « linguistes » sont les scientifiques du lot, ils s’intéressent à la linguistique, la sociolinguistique, la psycholinguistique,etc.
La famille des « traducteurs » étudient à la fois les théories de la traduction et sa pratique.
La famille des « éducateurs » sont spécialistes de didactique des langues et viennent des sciences du langage. Ils se sont constitués en champs d’étude assez puissant et cherchent à dominer les départements de langues étrangères.
C’est en vertu des tensions entre ces clans que la littérature est parfois poussée sur le côté comme une vieillerie. Comme elle régnait dans les langues étrangères, la littérature ne voyait rien venir et se croyait la reine du bal. En réalité, certains aimeraient bien qu’on s’en débarrasse.
Il existe des langues que l’on étudie sans évoquer la littérature. Il paraît que l’allemand langue étrangère est de celles-là. Je parierai que le swahili et le Wolof sont aussi de celles-là, mais il faudrait voir cela de plus près.
Déjà, pour l’allemand, je trouve incroyable que l’on puisse l’étudier plusieurs années sans lire Goethe, Thomas Mann ou Kafka. Mais pour des langues comme le français, il me semble que vouloir exclure la littérature est un combat perdu d’avance.
Problème technique! Voici où s’arrête le post: « il me semble que vouloir exclure la littérature est un combat perdu d’avance…. »
Une question très intéressante. J’aimerais bien lire la suite.
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Merci pour ce commentaire Alice Drilliau.
Oui, c’est vrai que ça ressemble à une erreur technique et que la fin est un peu abrupte.
Cela dit, j’ai relu le billet et il me semble bien que c’est comme cela qu’il devait être conclu. C’est sa nature à lui, au billet, d’être abrupt à la fin.
Je vous rassure, la réflexion va se poursuivre de manière discontinue car cette dernière est la marque du blog.
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