
Ce n’était pas mon idée de faire faire des volets sur mesure, en bois, à l’ancienne. Moi, je me serais satisfait des vieux volets qui étaient en place lors de l’achat de notre appartement.
Maintenant qu’ils sont là et que nous les avons traités avec une lasure de couleur « chêne doré », je ne peux qu’applaudir. Non seulement ils protègent des grosses chaleurs de l’été, mais ils procurent chez le précaire que je suis un sentiment étrange de bourgeois repus.
Faisons quelques pas en arrière et considérons la maison dans son ensemble. À part notre voisine de palier, la jolie centenaire Mme Serrenne, nous sommes les seuls à avoir des volets en bois. Aux deuxième et troisième étages, nos chers voisins ont opté pour des saloperies en PVC blanc ou même pour pas de volets du tout, moyennant quoi nous offrons la meilleure apparence de toute la maison.
Si la joie du bourgeois se reconnaît au sentiment ressenti d’une supériorité matérielle sur les autres, alors c’est bien une jouissance de gros con qui m’anime depuis que nous avons installé nos volets en chêne doré. Je sens mon ventre s’arrondir.
Tu es vernis, Guillaume ! et quel courage aussi !
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Merci à toi Hi hi hi. C’est vrai que je suis vernis.
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… tu as presque l’âge de t’embourgeoiser 🙂
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Tu as raison. Il n’est jamais trop tôt pour s’embourgeoiser.
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