Je ne vous ai pas écrit depuis de longues journées car mes semaines sont devenues singulièrement chargées. Après un an à vivre en montagne avec ma douce et tendre, il fallait retourner sur le marché de l’emploi et gagner quelques graines pour se refaire la cerise.
J’ai donc eu la divine surprise de trouver un emploi partiel de professeur de philosophie dans un lycée français d’une ville d’Afrique. C’est mon ami Ben, bien connu des lecteurs de ce blog, qui m’a offert cette opportunité sur un plateau. Son ami Quentin, moins connu des lecteur de ce blog, était proviseur là-bas et était à la recherche d’un profil comme le mien.
Pendant l’été, une Académie Internationale m’a contacté pour un rendez-vous. Nous nous sommes mis d’accord et, depuis ce mois-ci, j’enseigne la philosophie, le français et l’histoire-géographie dans un lycée « sport-études » de la région montpelliéraine.
Au surplus, j’anime un atelier d’écriture dans la médiathèque du Vigan.
Autant que mes journées sont chargées et que mon cerveau est en ébullition. Je dois remplir les obligations de quatre programmes de l’Éducation nationale, distribués dans trois disciplines littéraires très différentes. Cela demande une grande souplesse intellectuelle et beaucoup de rigueur. Des qualités que le sage précaire n’a jamais prétendu posséder.
Nous possédons parois des qualités insoupçonnées…
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