Tuer Dominique de Villepin, mode d’emploi

L’ancien ministre Dominique de Villepin fait un sans faute depuis la nouvelle séquence de la guerre en Israël. Il incarne à sa manière la voix de la France, ce que devrait être la voix de la France, pour la quasi totalité des Français : équilibre, refus de soutenir aveuglément l’un des belligérants, refus de se laisser intimider par les puissances financières, appel au cessez-le-feu, recherche d’une solution politique.

Les Français de droite et de gauche sont d’accord avec Villepin. Il est donc dangereux pour les fanatiques pro-Israël qui squattent nos médias, noyautent les partis politiques et possèdent certaines chaînes de télévision. Il faut l’éliminer. Pour le détruire, voilà le mode d’emploi : le faire passer pour un antisémite. Mais comment faire s’il n’est pas antisémite ? Lui faire dire le mot « juif » quand il ne l’a pas prononcé. C’est ce qu’a fait BFM, dans la bouche d’un présentateur dont je ne parviens pas à retrouver le nom. Cette affaiire est dénoncée notamment par Daniel Schneidermann sur son blog. Cliquez sur le lien ci-dessous.

https://www.arretsurimages.net/chroniques/obsessions/tuer-villepin-mode-demploi

L’ignominie de la malhonnêteté journalistique n’a plus de limite.

2 commentaires sur “Tuer Dominique de Villepin, mode d’emploi

  1. Mot d’excuse pour les journalistes, écrit par Bruno Gaccio (« De mémoire de Guignol », vient de paraître) :

    « … une déontologie assez stricte en matière de divulgation de fausse nouvelle ou de dissimulation d’information d’utilité publique. En théorie.

     » En réalité les journalistes sont appointés par un média. Médias dont 90 % sont détenus par des milliardaires qui ont des idées et veulent les rendre majoritaires dans l’opinion. Pour ça et après avoir acheté le média choisi, ils virent la direction générale, mettent en place des gestionnaires « loyaux » et fidèles, qui virent les directions des rédactions en dessous pour y placer des lieutenants loyaux et fidèles, qui eux-mêmes virent les journalistes récalcitrants en leur demandant de faire jouer cette chose si pratique qu’est « la clause de conscience » – pour simplifier, afin d’éclairer les non-initiés, c’est un peu d’argent. Ceux qui se soumettent à cause des traites du Qashqai hybride restent bien sages. Et deviennent des « travailleurs médiatiques », plus que des journalistes. Mais les mensualités sont honorées. Il y a moins de salauds que de soumis, j’en suis convaincu, mais le résultat est le même. »

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    1. Je suis bien d’accord. Mais ce présentateur là, dont je ne connais pas le nom, a fait plus que simplement se soumettre à son maître. Moi aussi, en tant que précaire, je ne peux pas en vouloir aux lâches qui obéissent dar il faut bien recevoir un salaire.

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