
Quand on vit à Munich, on vit dans une région qui s’appelle la Bavière. Et qui dit Bavière dit Alpes bavaroises. Et qui dit Alpes dit neiges, froid, frimas et glaçons.
Nous sommes allés dans les Alpes bavaroises pour un weekend en amoureux, et devinez ce qu’on y a vu ?

Un chemin qui s’appelle Philosophenweg.
Le chemin des philosophes.
On ne pouvait pas ne pas l’emprunter consciencieusement.

Chacun de nos pas était compté.
Au préalable, nous fîmes quelques emplettes dans une boutique munichoise spécialisée dans des articles de montagne. C’était le « Black Friday », ne me demandez pas ce que c’est, grâce à quoi nos chaussures de marche coûtèrent bien moins cher que ce qu’elles coûtent à tous les blaireaux qui font leurs emplettes en dehors du Black Friday.

Friday signifie vendredi en anglais. Black se traduit par noir. Il s’agissait donc d’un « vendredi noir ». Je suppose que le but de cette opération anglophone était de commémorer un jour sombre de type attentat, crack boursier ou catastrophe naturelle. D’où la réduction des prix pour des articles de montagne de type souliers de randonnée. Nul doute que la Bavière cherchait ainsi à inciter les Munichois à s’équiper plus sérieusement en prévision de leurs week-ends à la montagne : munissez-vous d’un équipement sportif digne de ce nom pour éviter les catastrophes climatiques et les avalanches dont on célèbre la mémoire en ce vendredi noir.

D’ailleurs j’y songe, ce jour où nous fîmes ces emplettes était un vendredi. Pas plus sombre que d’habitude, mais un vendredi. C’est peut-être pour ça que la vendeuse nous parlait de Black Friday ! Les pièces du Puzzle commencent à se mettre en place.
La nuit, dans l’hôtel de Garmisch, nous avons oublié de fermer la porte-fenêtre de notre chambre. Nous avions tiré les rideaux sans y prêter attention.

La nuit noire du Black Friday s’est avérée perfide. Je suis tombé malade d’une fièvre pure qui m’a cloué au lit pendant deux jours.











































