Je ne sais plus trop à quelle phase nous en sommes. Le chantier va son chemin, et son rythme.
Le châtaignier continue d’enchanter avec ses couleurs changeantes et ses veines sinueuses comme des rivières.
Le châtaignier donne souvent envie de filmer, le long de ses stries et de ses courbes.
Quelle que soit la phase, la vérité est que nous avons bientôt terminé le toit. Quand la pluie s’arrêtera, la semaine prochaine, nous espérons terminer la charpente et remettre les tuiles.
La maisonnette sera alors presque prête. Non pas prête pour des bourgeois et des croquants, mais prête pour un homme de la nature comme moi, au poil hérissé et à l’oeil vif.
Comme une gestation artistique… Fabuleux chantier, vu de loin.
J’aimeJ’aime
Vu de près, c’est encore plus beau.
J’aimeJ’aime
Et le châtaigner, c’est pas seulement joli, c’est aussi plein de qualités : immangeable par les vers et autres termites, peut-être même imputrescible. C’est la Rolls Royce du bois de charpente.
J’aimeJ’aime
Merci de ce commentaire Ben. C’est la bonne expression, la Rolls Royce du bois de charpente, c’est tout à fait ça. Il paraît que les gens prennent d’autres bois parce que le châtaignier est trop cher. Chez nous, dans les Cévennes, ça pousse comme du chiendent, ainsi que les cèpes et les girolles.
J’aimeJ’aime