C’est la beauté des blogs. On fait des rencontres virtuelles, qui parfois se concrétisent dans le réel, et souvent restent virtuelles. Parmi ces rencontres, des poètes vous souhaitent le bonjour ou vous disent au revoir, ou vous aident à dire au revoir, comme ci-dessous.
Quand je relis ce poème écrit par une certaine Princesse Sayalotus (qui se cache donc derrière ce pseudonyme ?), c’est toute mon expérience cévenole qui me revient à la mémoire. J’ai été si heureux dans ce repli de montagne. Ce dont je me souviens aujourd’hui, c’est que je m’endormais et me réveillais dans une grande paix.
Partir d’ici sans rien et quitter les Cévennes
Laisser les mots languir le temps d’ensevelir
Ce bonheur quotidien – Je fuis mais sans faillir
Du terrain de mon frère et je m’en vais sans haine
Délaissant malgré moi le jardin suspendu
Et les jeux de mes chats et puis le cri de l’aigle
Mon amour Cévenol, mon rêve défendu
Quand nu dans ma baignoire en me frottant espiègle
Les étoiles riaient de ma folle prison
Celle du sage précaire aux humbles paroles
Pensées sous les pierres blanches de ma raison
Jardin de Dieu deçà le Col de la Fageole
Coline, mon frère, Véro, pardonnez-moi
Peter, Gérard et mon cher père, attendez-moi –
__27/09/2013 pour Guillaume T. _________
Après un an dans les montagnes
* * * * * * * * * * * *
Cette année d’ermitage, elle ne fut point vaine ;
Le jardin suspendu va longtemps s’embellir ;
Ses pierres sous l’orage un peu plus se polir,
Sa terre recevoir d’autres sauvages graines.
Les sons qu’à cet endroit j’ai parfois entendus
Reviendront si je mange un peu de pain de seigle,
Si au fond d’un bain chaud je me sens détendu,
Si je rêve d’un chat, si je rêve d’un aigle.
Aucun cloître où l’on vit ne me sera prison,
Puisque j’en sortirai, d’une simple parole
Évoquant ma leçon non reçue à l’école ;
Ainsi j’avancerai, au gré de ma raison,
Me construisant toujours quelques nouveaux repères ;
Les décrivant ici, plein de lecteurs l’espèrent.
J’aimeJ’aime
Très Cher, tu parts, tu quittes ceux qui t’ont acceuilli dans leur monde ;ceux-là qui resteront à jamais là dans leur monde, pendant que toi tu t’envolleras ailleurs…il faut souffrir et mourir un peu pour continuer à vivre quand la pluie s’y met…
J’aimeJ’aime
salut Guillaume
Superbe poeme en effet
greg
J’aimeJ’aime
Merci de ton message Grégoire, et merci pour l’ami poète.
J’aimeJ’aime