Une amie brésilienne m’a écrit, après lecture de mon livre, pour me dire qu’elle a été étonnée d’être aussi reconnaissable dans un des personnages. Elle est choquée d’y retrouver, outre son nom, celui de son compagnon et de l’entreprise où elle travaille. Il paraît que mon texte, s’il devait être lu au-delà d’un cercle confidentiel, pourrait lui causer des ennuis professionnels.
J’ai donc procédé à un changement de noms. Avec l’aide de Pierre, j’ai transformé le manuscrit une première fois avec les nouveaux patronymes.
Mais dans un second temps, nous allons publier une dernière version du texte avec des nouveaux noms pour tout le monde, tous les amis brésiliens, afin d’éviter d’éventuels problèmes.
Je me demande pourquoi je fais ça, tout le temps ? Pourquoi ne pas attribuer dès le début des prénoms inventés, automatiquement ? J’écrirais ce que je veux derrière la palissade formelle de la fiction…
Quelque chose m’attire vers la force du réel, du non-fictionnel. Ecrire des histoires avec des gens réels, basés sur des faits réels, cela me paraît plus puissant et plus drôle. Mais il y a plus que cela. Je crois que je ressens, au moment où je le fais, une sensation de transgression, voire de danger imminent ; j’ai la vague impression d’enfreindre une loi, ou de toucher à un tabou. Comme si transformer des personnes en personnages était un acte sacrilège.
« sera bien souvent tenté » dans la première ligne.
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Si jb alias Cochon
M’appelle Bib
Cela m’énerve
S’il parle de »la luronne »
J’enrage __________
Il ose écrire ‘Curare’ ?
Je me demande si n’est pas cochon borderline
S’il parle de la muse
Je suis triste
S’il ne dit rien
Je suis triste aussi…
Alors, la brésilienne, mon sage, on s’en tape un peu ! 🙂
Merci Pierre –
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Voir par exemple
http://tinyurl.com/nbhn7fm
ainsi que
http://tinyurl.com/lo4h479
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