La prochaine fois que je ferai visiter Paris à des amis étrangers, je n’hésiterai pas à les amener au temple du shopping pour Chinois en goguette. Mon ami Chen Liang Ming, de l’université de Fudan, m’avait dit que les lieux les plus visités par les groupes organisés de Chinois étaient la Tour Eiffel, l’arc de triomphe et les Galeries Lafayette.
J’ai toujours cru que les Galeries Lafayette étaient un lieu sans intérêt. Je n’étais, comme d’habitude, qu’un arrogant petit snob sans culture.
C’est un des lieux qui m’a le plus ému lors de mon dernier séjour dans la capitale. Nom de nom, un temple à la marchandise, au commerce entre les hommes. Un décor doré pour impressionner les petites bourgeoises, la classe moyenne émergente des villes et des provinces. Fin XIXe, début XXe siècle, c’est la Belle époque qui respire et qui se contemple en des abîmes d’opérettes.
Tout est pensé pour faire tourner les têtes, et que les femmes dépensent sans compter. Le décor ressemble à un décor de théâtre. Les clients sont aussi des spectateurs, ils contemplent la ronde extraordinaire du commerce, la ronde des marchandises, le fourmillement des gens et des biens.
Mise en scène du marchandage et markéting dans toute sa splendeur, en effet c’est très théatral. Le montage vidéo est superbe.
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Oh thank you Without a name.
Très content que quelqu’un apprécie cette vidéo. Moi aussi je l’aime bien.
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C’est le montage que j’apprécie, pas sûre du tout qu’un lieu comme cela m’émeuve par contre. PLutôt le contraire.
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On dit ça, et puis on se laisse entraîner dans la ronde folle de l’argent, de la dépense folle et des endettements pharamineux.
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Le décor artistique de ce lieu luxueux me praît qu’un stimulant de convoitise. Je déplore cette contemplation romantisée de l’art.
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Que veux-tu dire Yuxia, par « contemplation romantisée de l’art » ?
Ce que j’aime, dans les villes et les travaux des hommes, c’est comment ils mèlent l’art et la vie quotidienne des gens. Comment le commerce, les intérêts égoïstes et l’argent, rencontrent l’industrie (travail moderne, au XIXe siècle, du verre, du métal et du béton) et l’architecture pour produire des lieux à haute signification humaine.
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Je parle de la vision des touristes-shopping women. Si l’on a du temps pour remarquer ce luxe décoratif, je pense que ce serait moins d’amdirer l’art que le luxe lui-même.
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Je ne suis toujours pas sûr de comprendre, ma chère amie.
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