C’est un des grands commentateurs de ce blog, Cochonfucius, qui l’a baptisé : le « jardinet de moinillon » est le tout petit potager qui se trouve derrière la cabane. L’été dernier, il y poussait des tomates, du basilic et des courges de Nice.
Pendant l’hiver, le jardinet s’est reposé. Je l’ai recouvert de mon compost et d’un fumier humain délicat. Fin février, j’ai semé des graines d’oignons doux, et de l’ail. Comment appelle-t-on les petits quartiers qui composent une gousse d’ail ? J’ai planté trois de ces quartiers. Deux mois plus tard, l’oignon sort doucement, et l’ail pousse avec puissance. C’est la gloire de l’ail.
Mi mars, j’ai semé des radis, des laitues, du basilic, du persil, de la ciboulette et, un peu partout, des fleurs (des cosmos!). Je m’inquiétais de ne rien voir arriver, jusqu’à ce que les radis ramènent leur fraise il y a quelques jours. J’étais fou de joie.
Je ne me suis pas arrêté là, mais je m’arrêterai là pour aujourd’hui.
Tu as le pouce vert, Gui.
Je rentre d’un voyage dans le Yunnan, là bas il y a de beaux légumes, dont beaucoup m’étaient inconnus…
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Oui, je commence à me demander si je ne suis pas un jardinier qui s’ignore.
Ah le Yunnan, le Yunnan.
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Jardinet de moinillon, mais aussi, potager voltairien.
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