Pierres de rivière

Autour des iris que j’ai plantés sur une pente, j’ai tapissé le sol de pierres de rivière.

En effet, je voulais retenir la terre autour des bulbes, et il me fallait des pierres pour cela. Mais je voulais changer un peu, après avoir collecté de nombreuses feldspaths dans la montagne. Les récentes baignades dans la rivière m’ont remis sous les yeux les merveilleuses pierres aux dessins ondoyants qui peuplent le lit de l’Hérault et de la Valniérette.

La difficulté était inverse : les pierres blanches, je pouvais les faire rouler dans la montagnes, elles étaient sur la crête. Mais les pierres de rivière, il fallait les monter depuis les profondeurs de la vallée. J’ai profité de divers trajets de voiture. Soit Véro me prêtait la sienne, soit mon frère me prêtait la sienne, soit j’en louais une. Et petit à petit, j’ai acheminé quelques petites dizaines de pierres qui donnent une apparence de ruissellement à mon jardin suspendu.

J’ai laissé tout cela reposer. Retour de vacances, j’ai regardé cet arrangement, et j’ai vu que cela était bon. Et cela m’a satisfait l’âme.

Ce qui fait qu’au total, le jardin suspendu est constitué de roches arrachées aux plus hauts chemins, et de pierres glanées dans les lits les plus bas.

D’un côté des éclats de roche blanche, marbrée et cassante, qui ont été exposés au soleil depuis des millions d’années. De l’autre, des pierres rondes, lisses et sombres qui ont été caressées par l’eau depuis autant d’années

Mon jardin suspendu, c’est simple, devient un petit concentré de paysage cévenol.

3 commentaires sur “Pierres de rivière

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