Il ne fait pas de doute que le lectorat universel de la blogosphère mondialisée sera fort intéressé d’apprendre que le sage précaire, après dix jours de vie sur le territoire béni d’Oman, pèse aujourd’hui moins de quatre-vingt kilogrammes.
Pour un homme qui mesure près d’1m80 et dont l’activité physique n’est malheureusement pas importante, le poids idéal devrait se situer entre 75 et 79 kg. Le sage précaire est sur la bonne voie. Sur ordre de la médecine, il lui fallait faire un effort, puisqu’il lui est arrivé de peser près de 90kg, en particulier quand il faisait sa thèse sur une autre terre bénie, celle des fish’n’chips et de la bière stout.
Ici, en Oman, pas d’alcool. C’est déjà une tentation de moins. Les choses sucrées ne sont pas très appétissantes, et la plupart des restaurants sont tenus par des Indiens, donc la nourriture est très riche en légumes. Il n’est pas rare de se voir proposer des salades de fruits. Beaucoup d’herbes, de verdure dans les taboulés, et dans les salades en général. D’ailleurs les sauces de salade sont très saines, à base d’huile d’olive et de citron.
Seules les dates, parmi les aliments incontournables, sont chargées naturellement en sucre. Elles se présentent sous de nombreuses variétés : au souq de Nizwa, j’ai été accueilli par Rachid, un entrepreneur qui dirige une belle affaire de dates. Il m’a présenté un échantillon d’une petite dizaine d’espèces et m’a fait goûter celles qui m’ont paru les plus éloignées des dates que nous connaissons en Europe et au Maghreb. Les moins sucrées, noires de peau, ou au contraire bicolores. Des saveurs puissantes de chocolat et de réglisse.
Le soir, le soleil se couche à 19.00, et le matin le travail commence à 7.30. Cela encourage à se coucher à 20.30 sans manger et à se lever avant l’aube, au chant du muezzin. La première prière se tient vers 4.30. Le cas échéant, le sage précaire court un peu pour saluer le soleil qui apparaîtra derrière les montagnes autour de 6.00.
Les lectrices précaires qui prennent ce blog pour un magazine féminin en auront pour leur frais. Retour des vacances d’été, abreuvées de rosé, arrosées de mojitos et gavées de barbecues, vous saurez ici comment vous refaire une silhouette de princesse arabe.
Je suppose que l’on peut varier les plaisirs en assistant aux réceptions de l’Ambassade de France. Je faisais ça dans le temps, à Pékin.
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Pense aux abdos aprés ta course matinale, ça réveille les tablettes et cela soigne le dos. La Cévenne est avec toi mon frère,les Omanaises ont bien fait de te choisir.
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Pour les abdos, il fait encore trop chaud, et j’aurais besoin d’une prairie pour m’allonger. La priorité pour l’instant ce sont les étirements. Ca va ensemble tu me diras, mais voilà, c’est la priorité.
C’est vrai que bien des choses ici me font penser aux Cevennes, tu avais raison lougavatch.
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Est-ce qu’il y a des dattes Medjoul ?
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Ah, là, tu m’en demandes trop Nénette.
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Extra ton introduction à Oman! Fais nous découvrir ce pays comme tu l’as si bien fait dans ton livre « Lettres sur le Brésil » !…
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Merci Xavier. Je vais faire de mon mieux, Inch’Allah.
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Lé rêcption de l’ambasadẻu n’ẽxístent plú depúi 5-10 án, reductión budgetảié poủ le bá peuple!
Rếstent lé logé aẻropỏrtuaires dé páy du sud, ou l’on s’ennivre de B52 a 8h du mat, apré une semaine de chảbon de bói, menthe et citron frái ^~
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