Trop à dire

J’ai très peu écrit ces derniers temps, non parce qu’il y avait peu à écrire, mais parce qu’il y avait trop à écrire. Parfois on a tellement de choses à dire qu’on se sent écrasé par la tâche qui nous incombe et on remet à plus tard.

Quand même, la sagesse précaire préconise de donner quelques nouvelles d’Oman.

Les cours ont commencé à l’université. Les étudiantes sont très gentilles et se meuvent avec grâce dans les couloirs et les chemins ombragés. Comme tous les profs de fac, on arrache quand on peut des heures productives pour écrire un livre ou un article.

D’étranges règles stipulent que nous devons être présents dans les locaux entre 8.00 et 16.00, qu’il y ait des cours ou non. Autrement dit, nous sommes obligés de préparer nos cours et de corriger nos copies au bureau, d’y faire notre travail administratif et d’y poursuivre nos recherches. C’est un règlement peut-être improductif mais qui convient au sage précaire qui aime se lever tôt.

Le soir, après le boulot, c’est-à-dire à 16.00 (!), nous sommes libres d’aller nous promener, nous baigner, faire du shopping, et de nous retrouver sur des toits-terrasses pour jouir de barbecues ou des soirées intimes.

4 commentaires sur “Trop à dire

  1. L’obligation de présence dans une tranche horaire diurne (ou disponibilité opérationnelle) me paraît une bonne chose, de la sorte, élèves ou collègues ayant un mot à te dire n’ont pas à se rendre à ton domicile, ou alors, après seize heures.

    J’avais le même genre de contrat, quand j’enseignais à Pékin, mais très souplement appliqué, la piscine faisait partie des lieux où l’on pouvait aussi être joignable.

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s