Nous fêtons l’anniversaire de Qods avec quelques amies, parmi lesquelles les deux Omanaises non voilées qui étaient venues nous rendre visite à Birkat al Mouz. Elles réagissent à l’installation du pique-nique avec le même enthousiasme qu’elles l’avaient fait à la découverte d’un bananier dans notre oasis. Nous parlons du livre de Jokha Al-Harthi qui est toujours en course pour le prix littéraire si convoité du Man Booker Prize. On en parle de plus en plus dans la presse anglo-saxonne. La fierté du succès littéraire est assombrie par une polémique qui ne tarit pas sur les réseaux sociaux : beaucoup d’Omanais n’apprécient pas l’image de leur pays véhiculée par ce roman. Hajer dit que si l’on veut un succès international, il faut donner une image affreuse de votre peuple, de votre économie et de votre religion. Cela vous donne une aura de réaliste sans concession. Décrire le bonheur ne fait pas recette et vous classe parmi les naïfs et les angéliques.
« Décrire le bonheur ne fait pas recette »
et pourtant d’après moi c’est le meilleur
des matériaux pour un poème.
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Et tu excelles à cela.
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