
Nous avons coulé une chape de béton sur l’ensemble de la pièce de vie de notre appartement. Avant cela, nous avons dû dégager l’ancien sol qui recouvrait plusieurs pièces séparées par des cloisons que nous avons abattues. Un seul grand espace était ainsi créé mais avec des sols différents, faits et refaits à des époques différentes, à des hauteurs différentes. Il fallait tout unifier.
Nous avons donc porté des tonnes de gravats dans des sacs, à la main, de la maison à la voiture, puis de la voiture à la déchèterie. Je peux vous dire que ce fut un bel exercice sportif. Les escaliers, notamment, qui mènent de notre terrasse au rez-de-chaussée où se trouve la voiture, a remplacé avantageusement mon abonnement à la salle de sport.

Avant ce gros oeuvre de dégagement, nous avons sauvegardé quelques centaines de tomettes qui étaient encore complètes et bien conservées.
Lire sur le même sujet : Mes anciennes tomettes
La Précarité du sage, 19 août 2022.
Ces tomettes ont baigné dans des seaux et des caisses en bois pendant quelques mois et Hajer a eu la riche idée de les sortir de leur retraite pour leur donner une nouvelle vie.
Elles formeront donc une bande à l’entrée de notre appartement. Une sorte de couloir symbolique qui fera office de hall d’entrée. Comme le reste de la pièce de vie sera en parquet de bois, il était judicieux, en prévision des jours de pluie et d’épisode cévenol, d’avoir un premier espace carrelé en terre cuite.
À l’heure où j’écris ces ligne, nous n’avons pas terminé le travail. Hajer n’a pas terminé, car c’est elle la maçonne en chef, même si je m’y suis mis moi aussi, sous sa direction.
Très bien, j’ai une réponse à ma question et suis bien contente du réemploi. Je t’écris « à part » car tout ne peut pas être public. Une remarque sur ce texte : « il fallait tout unifier » est très fort. L’unification est toujours un choix, une décision qui pourrait être différente ; on peut imaginer un sol qui garderait la trace des pièces antérieures par exemple. Ensuite, je trouve la photo d’Hajar magnifique dans ce post ! Bravo ! Et je suis contente, car c’est la première fois depuis longtemps, il me semble, que tu nommes Hajer par son nom. Je n’aime pas les « mon épouse » que l’on trouve habituellement sous ta plume ces derniers temps. Ils ne sont pas agréables pour le lecteur pris dans une « scène primitive » qui n’a pas autant d’intérêt que ce que tu dis de la vie et du monde. Hajar a un magnifique prénom et une magnifique personnalité. Elle avait déjà tout cela avant le mariage. Je t’embrasse mon ami ! Tu as raison d’être heureux d’une rivière toujours abondante. La nôtre est presque à sec… Mais de petites pluies reviennent. À bientôt. Cécilia PS : vous n’oubliez pas que vous êtes invités et attendus au château ?
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Merci Cécilia. C’est très dommage que ce beau commentaire ne soit pas public. Tout le monde mérite de lire cette intéressante analyse, en particulier sur la « scène primitive ».
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