Je viens de me rendre compte que le dernier livre de Jean Rolin est paru le 18 août. Je me suis précipité à ma librairie pour le commander. Il me sera livré dans deux ou trois jours. Je passe par une librairie en ligne car nous sommes dimanche et je n’ai pas la patience d’attendre mardi que la librairie du Vigan ouvre ses portes. De plus, cette librairie a snobé mes ouvrages, il est normal que je la snobe.
Cela fait vingt ans que j’achète tout ce qui paraît de cet auteur. Je suis son lecteur le plus fidèle, son plus grand fan. Jean Rolin, c’est ma Céline Dion à moi, mon Johnny Hallyday, un boys band à lui tout seul.
Toute nouvelle parution suscite en moi une excitation de gamin à l’approche de Noël. Son dernier récit s’intitule La Traversée de Bondoufle. Nul doute qu’il s’agit d’une relation de promenades dans la banlieue parisienne, dans la droite ligne de son précédent, Le Pont de Bezons, qui ne parlait pas plus dudit pont que le prochain ne traitera de la commune de l’Essonne qui fait penser à des pantoufles.
Heureux ceux qui aiment des auteurs vivants.