
La semaine du 6 octobre 2022 est encore une belle semaine. Je m’en vais participer au colloque sur la réception des oeuvres de Nicolas Bouvier dans le monde. Organisé par Liouba Bischoff et Sarga Moussa, ce colloque va regrouper les plus grands traducteurs des livres de l’écrivain genevois.
Je vais m’occuper de la réception de Bouvier sur les îles britanniques, Grande Bretagne et Irlande. Vous n’imaginez pas combien je suis content de pouvoir parler de tous ces universitaires que j’ai tant lus ces vingt dernières années.

Charles Forsdick, Michael Cronin, David Scott. Des gens qui ont marqué leur époque et un peu ma vie puisque je ne me suis pas borné à les lire. J’ai profité d’etre leur contemporain pour les fréquenter.
Mention spéciale pour Margaret Topping, qui a beaucoup écrit sur les rapports texte/image dans les livres de Bouvier, et qui fut dans mon jury de thèse à Belfast en 2012.
Comme on le voit sur le programme proposé, mon nom n’est pas accompagné d’un nom d’institution. Je ne suis plus affilié à une institution. Ou si je le suis, je ne suis pas encore certain de la pertinence de le préciser.

Plus important : les noms présents dans le programme de ces deux journées de colloque sont impressionnants. Je suis excité comme une puce à l’idée de participer à cette réunion.

À cela s’ajoute le tourisme universitaire. Le train pour Lyon, les nuits d’hôtel à Gerland, les repas consommés avec ces chercheurs qui deviennent des amis au fur et à mesure. C’est souvent intense et toujours agréable.
Hajer m’accompagne. Elle sera près de moi pour me soutenir et aussi pour passer un petit séjour en amoureux dans la capitale des Gaules. Hajer et moi sommes passés maîtres dans l’art de profiter de la vie dans la cadre de la recherche académique.
En effet, belle aventure.
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