Mes beaux-parents Youssef et Zina

Ce sont les Tunisiens chez qui j’aime habiter quand je me rends dans ce pays. Ils vivent et travaillent dans une ferme près d’un lac salé et asséché. Quand nous venons, nous leur offrons une petite sortie hors de leur hameau pour les remercier de leur hospitalité.

La première fois, c’était en 2017, je conduisais des recherches sur les mosquées ibadites des berbères de Djerba. Hajer vit que sa mère pouvait être intéressée par la fameuse île du sud, alors nous fîmes le voyage en voiture de location. Au retour, Youssef exprima sa jalousie d’être laissé de côté quand les autres se baignent dans la mer. « Mais baba, tu ne sais pas nager ! » Peu importait, baba voulait être du prochain voyage.

L’année suivante on leur a demandé où ils aimeraient aller. Youssef n’y avait pas réfléchi. Zina dit de sa voix faible qu’elle rêvait de Kairouan, une ville d’importance pour l’histoire religieuse. Cette année nous sommes allés sur les plages de Bizerte.

Les lecteurs de mon livre Birkat al Mouz se souviennent qu’en 2019, ils ont traversé les airs pour nous rejoindre un ou deux mois au Sultanat d’Oman.

Un jour peut-être nous réussirons à leur faire visiter la France.

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