Je suis professeur parce que je ne sais rien faire de mieux dans la vie. Je sais faire des choses, j’ai exercé d’autres métiers, et j’en exercerai d’autres avant ma retraite, mais c’est professeur que je fais le mieux.
Je suis devenu professeur parce que mes autres emplois ne me convenaient pas vraiment. On me licenciait. Des amis m’encourageaient à devenir profs. Des amis m’ont aidé à postuler. Des amis m’ont conseillé. Mes premiers postes de profs, on me les a apportés sur un plateau, je ne pouvais pas refuser malgré le trac que je ressentais à l’époque.
Je suis resté professeur parce qu’il y a souvent des vacances qui permettent de se reposer. Une ou deux semaines de repos tous les deux ou trois mois, c’est un bon rythme, qui permet de tenir le coup.
Les motivations du sage précaire sont moins nobles que celles de son neveu Arthur. Ci-dessous la vidéo complète qu’il a envoyée chez Brut. Les lecteurs de ce blog s’apercevront bien vite que leur carrière respective ne va pas briller des mêmes feux.
J’ai pris,deux fois dans ma carrière au CNRS, une pause d’un an pour enseigner une fois le français langue étrangère et une fois l’informatique.
Je ne l’ai pas regretté.
J’aimeAimé par 1 personne
Et pourquoi Cochonfucius ? Qu’a été le déclencheur qui t’a motivé à devenir prof, même momentanément.
J’aimeAimé par 1 personne
la première fois en 1981, passer un an à Pékin.
la deuxième fois, vers 1990, offrir un contrat de chercheur d’un an à une collègue enseignante, sur la base d’un échange.
J’aimeAimé par 1 personne
Belles motivations ma foi. Plus impressionnantes que celles du sage précaire.
J’aimeAimé par 1 personne