Rêve de mon terrain : la révélation du muret

Ce matin, une révélation m’est venue en rêve. Je me voyais sur mon terrain, dans les montagnes des Cévennes, occupé à une tâche précise, à la fois ingrate et essentielle. Il s’agissait de travailler à l’extrémité la plus élevée de ma parcelle. Un travail de terrassement urgent pour protéger le terrain des pluies torrentielles qui frappent la région chaque automne et hiver.

Dans mon rêve, j’étais en train de tracer une rigole et de construire un muret solide. L’objectif était clair : canaliser l’eau, qui, mélangée à la boue et aux cailloux fait de gros dégâts chaque année, pour qu’elle s’écoule dans une ravine naturelle longeant le côté de mon terrain. Ce muret, indispensable, devait prévenir les éboulements qui menacent ma terre. Accessoirement, il pouvait servir aussi de délimitation à ma propriété.

Ce travail, je le voyais comme une priorité absolue, le point de départ de tout. Pourtant, cela fait dix ans que j’ai acheté ce terrain, et je n’ai encore rien entrepris. Ce rêve m’a confronté à mon inertie, mais aussi à l’évidence : il me faut retourner en Cévennes et redevenir homme des bois comme je le fus en 2012-2013.

5 commentaires sur “Rêve de mon terrain : la révélation du muret

  1. J’aimerais bien analyser ton rêve

    Je ne crois pas au prémonitoire (à la synchronicité mais ce n’est pas le sujet ici)

    Quelques symboles (cf. le dictionnaire des symboles J. Chevalier – A. Cheerbrant)

    Tes mots me font penser que tu as envie de protection ;

    Ton refuge, ta terre, 1 retour aux sources ?

    C’est parce que les allemands comptabilisent leurs bunkers nucléaires ? (1 collègue de travail m’en a parlé) ; en France, 1 maman dont le fils est réserviste me fait part de son inquiétude : la Russie !

    Toujours en Allemagne ?

    Nous sommes peu de choses sur cette Terre

    Il faut donc faire des choix en effet . . sourire

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  2. Tu es auteur et responsable des interprétations de tes rêves, mais je doute que tu puisses revenir en arrière, Robinson Crusoe sur ton terrain cévenol comme en 2012. L’eau a coulé sous les ponts et raviné ton sol.

    Par contre, ce « muret » en bordure de ta parcelle me fait souvenir d’une phrase d’un de mes « maîtres » (feu Luis Vasquez, psychologue, thérapeute familial et formateur https://www.fnac.com/a4130002/Luis-Vasquez-Reflexions-d-un-therapeute-au-pays-des-systemes) . Luis aimait bien prendre la métaphore du théâtre et cette expression de l’acteur qui « se produit » sur scène.Et il ajoutait  » se produire, c’est produire ses frontières ». (Notes pour un expat.)

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