Cherchons un abri

Il y a des catastrophes qui ne manquent pas d’arriver.

Sur internet, par exemple, il est certain que bientôt, des millions de sites disparaîtront, à la faveur de je ne sais quel bug. Tout le monde a tressailli lors du passage à l’an 2000, et rien ne s’est passé. Mais, par définition, internet ne peut continuer sur ce rythme, et héberger chaque année des millions de nouveaux sites sans qu’à un moment ou à un autre, il y ait des équivalents de l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie. Avec mon pessimisme habituel, je vois des bugs en cascade, dont on ne peut pas évaluer les conséquences pour les gens comme nous. Sans parler des conséquences économiques, comment savoir à quel point nous sommes attachés à ces sites que nous visitons et que nous produisons ?

Si mes blogs chinois venaient à disparaître, là, d’un claquement de doigt, je serai embêté c’est certain, mais dans quelle mesure le serai-je ? L’automne dernier, on m’a posé la question de la conservation de tous ces écrits, et à l’époque, j’avoue que je n’en voyais pas l’intérêt. Mais ce matin, je me dis que des blogs qui sont « terminés », comme Nankin en douce, ils font partie de ma mémoire et d’une mémoire un peu collective.

Alors je pose la question : y a-t-il des moyens de mettre à l’abri les sites qui nous sont chers ? Y a-t-il des sortes de banques de données personnelles, individuelles ou collectives, protégées des virus et des flux d’internet, où l’on pourrait mettre nos blogs, ceux de nos amis, et nos principales ressources ?

Inversement, internet est-il comme la banque, et est-ce un non-sens de retirer les sites des flux d’informations ? Un blog rangé des voitures, retiré de la circulation, c’est peut-être aussi absurde qu’un gros sac de billets d’anciens francs que l’on retrouve dans un matelas.

62 commentaires sur “Cherchons un abri

  1. On pourrait…. sauvegarder, et ensuite, reprendre les archives, et comme les papiers des « ancêtres » (au sens où l’emploie Brétécher), nos successeurs les regarderaient avec une curiosité parfois mêlée de dégoût. Avec « mon pessimisme habituel », je vois aussi une dégringolade des blogs, une fuite du temps, une fuite des cerveaux aussi, puisque les intellos, les vrais, partent en Irlande, en Chine, en…

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  2. une fuite des cerveaux aussi, puisque les intellos, les vrais, partent en Irlande, en Chine, en…
    (com de Nénette | le 29 avril 2009 à 19:08 )

    com/com: faudrait tout de même pas exagérer, une ligne de fuite des cervelets, un effet papillon de cerf-volant, mais la fuite des cervôts, c’est un peu surévalué tout de même! (enfin ce que j’en dis)
    et puis il n’y a pas de fuite, il y a de l’extension. Le SP serait demeuré en Isère ou en Ardèche, il aurait été dans la même dèche et on ne l’aurait pas connu. François ne se serait pas exposé inutilement à la harade sur le bodé et n’aurait pas été obligé de vacancer à cette heure avancée dans l’an.
    Tout de même, avoir voulu limiter l’us des pseudos et nous annoncer deux jours après que tout va disparaître, si c’est pas de la précarité dans le jugement!

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  3. Inversement, internet est-il comme la banque, et est-ce un non-sens de retirer les sites des flux d’informations ? Un blog rangé des voitures, retiré de la circulation, c’est peut-être aussi absurde qu’un gros sac de billets d’anciens francs que l’on retrouve dans un matelas.
    (post)

    com/post:

    En réponse à ce questionnement, la banque mondiale du coucher de soleil (dont je suis fondateur et président)est fermée pour cause de réflexion et se résume à un écran de veille:

    http://www.world-sunset-bank.com/

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  4. Moi j’avoue que je vois pas ou est le probleme.Enfin si…au fond je comprend que l’on puisse avoir peur qu’un ou des sites disparaissent , sites chers a nos yeux etc…mais en meme temps il fallait ou faudra s’y attendre..je veux dire j’ai du mal a croire a cette naievete du SP a ce sujet…il faudra s’inquieter quand les bibliotheques de murs et de briques et autres CDI, mediatheques reelles et BNF pharaoniques auront bel et bien disparus… ..Il suffit de de tout stocker (tout : ton/tes billets et blogs commentaires compris) dans un fichier word quelconque, de tout enregistrer sur une diskette ou une clef usb et d’en faire un manuscrit…papier. Je vois pas ou est le mal ni la honte la dedans… Assouline a fait pareil avec son blog et en a fait un livre que je trouve amusant (oui bon Assouline c’est pas la pointe de l’avant garde ok mais je ne suis pas un integriste moua, je lis de tout..sans disqualification ou prejuges debiles).Le seul probleme c’est pour les liens videos ou sonores ou visuelles…A toi de voir, au passage ca ne me derange pas si tu stockes ce/ces blogs que tu effaces mes commentaires. Oui, je m’en fous au fond de mes coms. je le fais par amusement, parce que le SP m’est sympathique, et pour reprendre les termes du sus nomme Ben sur le religieux pour faire une  »experience » . Voila une  »experience » d’ecriture informatique…quitte a paraitre pour un simple soumis assistant leche cul etc…comme ca ete sous entendu la derniere fois et ou je n’ai pas eu le temps de repondre et d’ailleurs il n’y a rien a repondre a autant de kommeries…de plus je n’ai jamais pris mes coms comme un truc d’art ou autres dans ce style pour faire joli, meme si je trouve cette idee d’enlumineur de MJ assez bien trouve…que je cherche parfois a faire le malin et des exercices de style avec des pseudos de pitre c’est une chose et qu’on trouve ca joli, artistikement parlant je veux dire c’est une chose encore plus sympa et merci des com-pliments…mais je reste platement un communicant (qui essaye de rendre plus jolis et drole ses coms avec un ordi pourri sans accents) passionne de philo et de politique et ca s’arrete la.Au passage j’aime bien cette idee d’une relation entre banque et bibliotheque…a quatorze ans j’imaginais des  »casses  » facon Spaggiarri de ma bibliotheque municipale ou je cambriolai des tonnes de bouquins que je voyais -vois- comme des lingots d’or…Moi aussi je suis assez pessimiste de facons generales et ne croit pas trop, n’ait jamais cru au  »tout numerique », donc qu’il y’ait un bug mondial informatique je n’irai pas pleurer pour autant…en ce moment la grippe porcine ca m’inquieterait plus par exemple…niveau 5 kan meme ! La psyKose c’est Kelchose Kan meme ! Heureusement NiKolas et Karla sont la !

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  5. Ceci etant dit ; avec ces questions du genre : j’ai un probleme d’ordi que dois je faire ? ca m’a fait penser a ca du SAV :
    Ca aussi c’est drole , tres tres drole :

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  6. « Tout de même, avoir voulu limiter l’us des pseudos et nous annoncer deux jours après que tout va disparaître, si c’est pas de la précarité dans le jugement! » michel jeannès, le 29 avril 2009 à 22:50
    Il n’y a rien de précaire dans ce jugement. Au contraire, il est durable. Je suis là-dessus comme n’importe quel tenancier de blog : s’il voit que ça tourne en rond, dans des soliloques d’internautes en perdition et malveillants, il dispose de moyens pour faire cesser tout cela.
    Mais évidemment, comme dans tout système plus ou moins ouvert, les commentateurs ont un réel pouvoir de nuisance. Sur mes blogs, en général, les commentateurs ont été une incroyable valeur ajoutée (la valse des pseudos ne l’est pas, c’est une nuisance à mes yeux), et il n’y a rien de précaire à essayer de faire en sorte que cela continue ainsi.

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  7. de plus je n’ai jamais pris mes coms comme un truc d’art ou autres dans ce style pour faire joli, meme si je trouve cette idee d’enlumineur de MJ assez bien trouve…
    (com de Francois | le 30 avril 2009 à 12:07)

    com/com: Je ne pense personnellement pas que l’art soit fait pour être joli, ou faire joli, même si il arrive de fait que certains gestes artistiques aient un rendu esthétique agréable à l’oeil , l’ouïe, etc. LOrsque je parle d’art, cela s’apparente plus à une vigilance, une posture d’éveil, un devoir de maintenir en éveil. Voilà pourquoi l’us des pseudos par François m’est apparu artistique. Ils interrogent quant à la véracité de tous ces écrits et des personnages écrivant. Si l’on doit archiver ces écrits, ils témoignent de ces questionnements à une époque historique de l’histoire écrite de l’humanité.
    Imaginez que Pharaon ait parfois signé ses cartouches Gédéon ou touchpaamoKarton, on connaîtrait les Gypsis autrement! Il y a peut-être eu sur les bords du Nil des scribes facétieux et un sarcophage précaire en a eu raison, effaçant les cartouches et hiéroglyphes qui lui sembiaient polution et nuisance parce qu’il avait un cerveau formaté carré.
    Je propose un vote et un jeu-concours!!!! Ceux qui n’osent pas donner leur opinion en se masquant derrière un pseudo peuvent jouer avec leur nom véritable.

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  8. « Voilà pourquoi l’us des pseudos par François m’est apparu artistique. Ils interrogent quant à la véracité de tous ces écrits et des personnages écrivant. » michel jeannès, le 30 avril 2009 à 13:06
    Mais ne le fait-on pas depuis le début des blogs, ça, interroger la véracité des écrits et des personnages écrivants ?
    Il y a des manières de le faire qui invitent les autres à commenter, qui inspirent ou qui destabilisent les autres, qui interpellent. Il y d’autres manières qui sont lourdes, encombrantes, et qui font fuir les autres. Il y a un équilibre à trouver qui n’a pas été trouvé dans l’usage débridé des pseudos. Mais j’ai peut-être un cerveau formaté carré, Michel, quoique je ne sache pas ce que cela veut dire, et je ne suis pas certain

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  9. et ben moi, j’en ai marre.
    j’arrive plus à travailler, et ces p* de blogs ne sont pas là pour m’aider.
    Désolée, ce com ne fait pas du tout, mais alors pas du tout, avancer le Schmilblick; j’avais juste besoin d’en parler

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  10. Tu as raison de t’exprimer ainsi. C’est vrai que si ça t’empêche de travailler, il faut que ça change. Maintenant, qu’est-ce que tu me conseilles ? Je veux dire: puis-je faire quelque chose pour que ce blog au moins, ne te soit pas une contrainte ?

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  11. helas, trois fois helas, je ne vois guère de solution à mon probleme;
    empêcher les commentaires?
    commenter en chinois?

    non, je sens bien qu’il faut que je trouve une solution toute seule –heu, tout seul, je veux dire.
    ne change rien mon bon guillaume [je peux te donner du « mon bon guillaume »? tu dis si c’est par trop familier; après tout, on n’a pas élevé un petit blog ensemble, hein] , je vais plutôt quitter mon ordinateur et aller écouter pousser les pâquerettes. ou le muguet.
    joyeux premier mai.
    et longue vie au travail!

    n’hésite pas à effacer tout ça, pasque vraiment, on se demande ce que ça vient foutre ici

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  12. Il y d’autres manières qui sont lourdes, encombrantes, et qui font fuir les autres. Il y a un équilibre à trouver qui n’a pas été trouvé dans l’usage débridé des pseudos. Mais j’ai peut-être un cerveau formaté carré, Michel, quoique je ne sache pas ce que cela veut dire, et je ne suis pas certain
    (com de Guillaume le 30 avril 2009 à 13:43)

    com/com:1: »qui font fuir les autres »
    « Quand l’ennemi dort attaquez, quand il attaque fuyez » (Sun Tse, l’art de la guerre)

    2: « l’usage débridé des pseudos. »
    outre la fait que le mot « débridé » pour un amoureux de la Chine touche à la problématique du regard, il s’agit d’un jugement très personnel (et bien sûr, du maître de son séant, mais il met seulement en cause les capacités de bridation-débridation du regardeur. personnellement, j’ai trouvé que cet usage par François était pertinent, jusque dans la surabondance frisant la saturation. Mais l’auteur de ce procédé n’abuse pas, il ne le répète pas de manière systématique. C4est un peu comme une série d’instruments à sa disposition dans l’orchestre, et ça donne sacrément de l’air et de l’art dans ces espaces sérieusement philosophicolittéraires qui , sans les vasistas (vas ist das?) pourraient s’asphixier d’eux-mêmes. Les pseudos de François sont le signe de bonne santé de ce blog. Ugh J’ai dit!
    Il doit être classé trésor national, blogueur blagueur, animus de compagnie, génius bloqui, undsoweiter noster.

    3: « Mais j’ai peut-être un cerveau formaté carré, Michel, »
    Mon pseudo pour ce blog est toujours michel jeannès. J’ai tout de même le droit d’apparaître comme un commentateur ready-made à 16 h. D’ailleurs ces familiarités (tutoiements, etc) ne sont pas faites pour accueillir le lecteur de passage tant attendu. Il s’agit tout de même de publication. Imaginons un instant la tête du SP si je me mettais à lui donner du « Mon bon Guillaume »! Je vous demande un peu! D’ailleurs je m’apprête à lancer( un nouveau jeu-concours ouvert aux pseudos de troisième génération…

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  13. les commentateurs ont un réel pouvoir de nuisance. Sur mes blogs, en général, les commentateurs ont été une incroyable valeur ajoutée (
    (com de Guillaume le 30 avril 2009 à 12:52 )

    com/com: je trouve ces deux jugements du commentateur très négatifs et peu compatibles avec cet esprit vol-terrien qui me semblait animer cet espace.On ne peut pas construire l’autre a priori comme une nuisance, ni comme une « valeur ajoutée » qui est une métaphore bancaire bien en phase avec ce système qui met tout le monde aux abois.
    L’épistémologie qui sous-tend ces commentaires me semble issue du positivisme plutôt que du constructivisme, comme si le billetiste était indépendant des mots que son billet génère.

    De plus, je pense que les narratives qui se développent dans les espaces comme hantés influent très fortement sur la construction des billets.
    Le sage précaire , à l’image d’abraracourcix, tient sur son bouclier à billets parce que les gaulois le portent à coup de cervoise tiède (la cervoise comme métaphore du cerveau) et de coms.

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  14. Bien sûr, Jean, que tu peux m’appeler « mon bon Guillaume », de même que je me permets d’appeler michel jeannès Michel et de le tutoyer.
    Michel, quand il y aura un doute sur le fait que ce prénom désigne le commentateur qui signe michel jeannès, je t’appellerai michel jeannès. Si tu veux être vouvoyé, et appelé autrement que par un prénom, je ne sais que te dire.

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  15. « cet usage par François était pertinent, jusque dans la surabondance frisant la saturation … ça donne sacrément de l’air et de l’art dans ces espaces sérieusement philosophicolittéraires qui , sans les vasistas (vas ist das?) pourraient s’asphixier d’eux-mêmes » michel jeannès, le 30 avril 2009 à 18:08

    La saturation, c’est ça que je leur reproche, et si cela intéresse deux lecteurs, ce n’est pas suffisant à mes yeux de banquier. Cela ne donne pas d’air aux commentaires, non, je ne le crois pas en tout cas. Les oppositions sérieux/comique, ou parole adulte/esprit enfantin étaient sans pertinence à cet égard, car ceux qui, comme toi d’ailleurs, Michel, usent parfois d’une langue technique et d’une parole discursive, peuvent très bien rigoler et dire des bêtises le jour suivant.
    Je me flatte d’avoir accueilli sur mes blogs des commentateurs qui avaient plusieurs registres d’expression.

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  16. [“mon bon Guillaume” ou « mon bon guillaume » ?]

    moi, ce qui me paraît louche, c’est qu’on passe ces temps ci plus de temps à commenter les commentaires (moi y compris) que les billets. est ce que ça fait vraiment partie de l’usage du blog? (de celui ci en particulier);
    il faudrait peut être un petit mode d’emploi du parfait commentateur…
    remarque, à force, on finit par avoir qq idée.
    neanmoins, qu’est ce qui nous pousse à commenter, sans trève ni repos? hein?
    alors qu’on pourrait aller boire une bonne bière tous ensemble.
    on pourrait trouver le centre de gravité de nos lieux de vie respectifs et s’y retrouver (en espérant que ça ne tombe pas dans la Manche) (remarque, avec agathe et ben, ça nous ferait plutôt tomber en algérie) (quoique, s’il y en a en chine…)
    non, finalement, ça risque d’être plus compliqué. on va plutôt continuer comme ça.
    ok les gars?

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  17. Oui Vanessa, on continue comme ça. Mais je te fais signe fin mai/début juin pour qu’on se voie, je serai dans ta région.
    Pour les commentaires, il n’y a pas de règles. Il suffit de me plaire, et de plaire à michel jeannès.

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  18. de même que je me permets d’appeler michel jeannès Michel et de le tutoyer.
    (com de Guillaume | le 30 avril 2009 à 18:46 )

    com/com: je ne veux rien de précis mais j’estime que si j’avais voulu me désigner sous un pseudo familier ou un diminutif, je l’aurais choisi moi-même. Je trouve que les effets de familiarité ne tiennent pas compte des autres lecteurs et construisent de l’exclusion. On voit cela souvent à la télé ou on l’entend à la radio. C’est un « on est entre nous, on se tutoie et on s’appelle Jeannot, Mon bon, Frankounet… ». ça affaiblit la forme.
    Il est bien possible de tenir une distance interindividuelle dans les espaces de publication et la distance de mise dans les espaces privés. Franchement, est-ce que j’ai besoin de savoir que Guillaume va rencontrer Vanessa dans sa région bientôt (com ci-dessus). Et pourquoi je ne la rencontrerai pas moi, cette Vanessa qui dit « obendidon »? OK? mais alors le blog du SP est un site de rencontres. Plus le même genre. Appelez moi « mon bon »!

    « Je me flatte d’avoir accueilli sur mes blogs des commentateurs qui avaient plusieurs registres d’expression. »
    (com de Guillaume le 30 avril 2009 à 18:55)

    com/com: tous les registres d’expression sont dans la nature, ou du moins la culture. Ils sont à disposition de chacun. En ce qui concerne le rapport « adulte-enfantin », rien n’est moins certain. Le jeu , par exemple dans le maniement des pseudos, est une affaire grave qui me semble plus proche du moi adulte que de la puérilité, il y a de la critique et de l’autoréflexif qui peut manquer à la parole fixée sur le contenu. Le travail sur le contexte que cela suppose est tout de même plus complexe qu’une dissertation, aussi brillante soit-elle. Je réfute donc la disqualification implicite contenue dans la formulation « parole adulte/esprit enfantin ». Que serait le clown blanc sans Paillasse?

    « moi, ce qui me paraît louche, c’est qu’on passe ces temps ci plus de temps à commenter les commentaires (moi y compris) que les billets. est ce que ça fait vraiment partie de l’usage du blog? (de celui ci en particulier) »
    (com de vanessa | le 30 avril 2009 à 20:59 )

    Je précise que la tradition du commentaire est une tradition d’écriture viellie comme le Talmud. Les talmudistes commentent le commentaire du commentaire et gardent ainsi la pensée en mouvement, introduisant toujours plus de doute quant au dogme.

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  19. obendidon obendidon si j’avais su j’aurais pas vnu !j’ai trop honte et il me reste trois jours de vacances… vous allez me lacher la grappe avec mes kommeries a me kulpabliser ainsi oui !et laisser le SP a sa tache de these oui ! kel bordel pour kelkes coms… vive la beer kan meme : une bonne guiness avec vaness y’a ka ce de vrai. Hugh a parler, je fais la gueule juka lindi. re-Hugh. Bon courage sincerement au SP pour son travail de these et on s’areter la. Point.

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  20. « Cherchons un abri »
    (titre du post)

    com/post: je constate que , pourvu qu’on verticalopalindromise le b de abri, ce qui le transforme en « apri », toutes les lettres sont contenues dans le mot précarité, précaire. L’abri est du point de vue grammapodique, essentiellement précaire. A le chercher on le trouve là où on est. Ainsi que la Voie qui est là où sont nos pas.

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  21. obendidon obendidon de la farce! on l’avait oublié la thèse au SP! Mais est-ce qu’il y pense lui-même? Voui, toudmaime! Bon alors on part sur la pointe d’épier mafinester le preux miémai à kimieumieu.
    Et jten fiche mon billet kil va nous en pondre un niouz de bill, au lieu d’écrire un chapitre docte. Bon, il se la roule mais il amasse maousse toudmaime. Et puis son sujet peut changer, passer de la littérature de voyage à « l’art du commentaire dans les blogues précaires ».
    Pointpointpoint

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  22. Le talmud, c’est comme une glose. On glose, on glose, mais c’est pas tout ce qu’on sait faire… Et Gédéon, c’est à la fois le canard de Benjamin Rabier, et le personnage biblique… je ne le connais pas trop, celui-là, il me semble qu’il y a une histoire de volailles… c’était un général, il avait une armée, c’est dans le livre des Juges il me semble… oh, là, là, dire que je rentre d’une soirée-café-rencontre sur les mots, et qu’on y a sorti une menorah et des contrepéteries (je déteste le deuxième terme de cette juxtaposition), bon, c’est tard, gones !

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  23. Plus serieusement, franchement ca devient n’importe quoi la… qu’on laisse ce chercheur en paix , et qu’il nous fasse avancer sur la voie sacree de la litterature de voyage, le seul truc vraiment interessant de nos jours…J’en ai sincerement ras le bol qu’on me prenne pour un fouteur de merde sur le blog d’un gars que je respecte et dont je voudrais suivre la voie ( celle de la recherche en litterature, comparee ou de voyage ancienne et moderne…bref vous avez compris ce blog c’est un piege a con , chercheurs ne tenez pas de blogs et restez concentre sur votre sujet parce que sinon apres c’est trop la merde…). Si j’avais tenu un blog comme je l’ai fais a une epoque sur un sujet de litterature francaise je n’aurais pas accepte une seconde kon m’emmerde comme je l’ai fais a un moment sans vouloir etrer mechant avec le SP.C’est d »ailleurs en part pour ca que j’ai du arreter et passer a autre chose, c;’est bien dommage, mais je comprends que certaines perturbations puissent etre nuisible a une bonne meditation et reflexion comme le demande la recherche scientifique… le SP a ete assez tolerant et sympa comme ca maintenant Ya Basta. ! e il se passe des chose plus grave dans le monde kan meme merde ! levez le yeux de l’ecran et vive Nicolas Bouvier ! et la recherche et les voyages et le savoir , scientifique et/ou litteraire re hugh ! Maintenant bon courage encore pour le SP et a une prochaine.(avec ou sans Vaness..)

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  24. alors qu’on pourrait aller boire une bonne bière tous ensemble.(vanessa) oui ok pourquoi pas…(avec ou sans Vaness..)…oui mais avec Guiness. Sur ce bon premier Mai les amis ! re-re- hugh !

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  25. “moi, ce qui me paraît louche, c’est qu’on passe ces temps ci plus de temps à commenter les commentaires (moi y compris) que les billets.”
    (com de vanessa | le 30 avril 2009 à 20:59 )

    Les talmudistes commentent le commentaire du commentaire et gardent ainsi la pensée en mouvement, introduisant toujours plus de doute quant au dogme.
    (com de michel jeannès | le 30 avril 2009 à 22:25)

    Et puis son sujet peut changer, passer de la littérature de voyage à “l’art du commentaire dans les blogues précaires”.
    (com de michel jeannès | le 30 avril 2009 à 23:30)

    com/com: notre chercheur tient là une idée de génie pour sa thèse. Le vrai voyage est celui du commentateur.Ou comment c’est le commentaire qui apporte sa richesse au blog en transformant les pensées carrées (prékarrés) en précaires suejts.

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  26. « com/com: notre chercheur tient là une idée de génie pour sa thèse. Le vrai voyage est celui du commentateur.Ou comment c’est le commentaire qui apporte sa richesse au blog en transformant les pensées carrées (prékarrés) en précaires suejts.  »

    Vous n’avez pas les chevilles qui enflent légèrement, là ?

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  27. « c’est le commentaire qui apporte sa richesse au blog » michel Jeannès, le 01 mai 2009 à 09:13
    La construction « c’est … qui … » est abusive si tu me permets d’être immodeste. Je tiens à garder l’impression égocentrée que ce qui fait d’abord la richesse de mon blog, c’est ce que j’y fais. La preuve, je suis le seul dénominateur commun à ce qui s’y passe sur tous les billets depuis le début.
    J’avais bien saisi qu’il y avait chez certains commentateurs un sentiment que c’était les commentaires qui comptaient en premier lieu. C’est une erreur, je le dis sans agressivité, et je vais m’expliquer le plus calmement du monde. Parfois, les commentaires sont plus intéressants que les billets, ou plus drôles, ou plus intelligents, plus brillants, je n’en disconviens pas, et cela me plaît infiniment, mais sans mes billets, ils ne sont rien. Je précise.
    Chacun fait et pense ce qu’il veut bien entendu, mais venir sur un blog pour un ou des commentateurs, cela ne mène pas à une fréquentation durable. C’est ici que l’image du bar a ses limites. On ne vient pas au bar pour le tenancier, on peut même détester le tenancier et adorer le lieu lui-même. Mais un blog, c’est d’abord un lieu de lecture et la seule fréquentation qui vaille, c’est celle qui est attirée principalement par ce que fait le blogueur : les lecteurs qui se taisent sont infiniment plus nombreux que ceux qui commentent. Les lecteurs qui ne lisent que mes billets et pas les commentaires sont aussi les plus nombreux. Ce n’est pas qu’une question de nombre, de quantité, c’est aussi une question de « qualité » si j’ose dire : des gens qui me sont extrêmement chers – je n’entre pas dans les détails – font partie de ce lectorat silencieux, mais attentif, fidèle et parfois, parfois, inspiré.
    Tout cela pour dire que la richesse d’un blog ne se limite pas à ce qu’un commentateur perçoit. Il y a beaucoup d’autres enjeux, d’autres choses qui se jouent en dehors des commentaires, même si ceux-ci restent un élément crucial du dispositif bloguesque.

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  28. Vous n’avez pas les chevilles qui enflent légèrement, là ?
    (com de sarah le 01 mai 2009 à 09:49 )

    com/com:

    « Il n’y a rien de plus con que l’intelligent qui affecte de ne pas l’être pour faire la belle âme égalitaire.” (com de mart le 26 avril 2009 à 16:58 ”)

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  29. « La construction “c’est … qui …” est abusive si tu me permets d’être immodeste. Je tiens à garder l’impression égocentrée que ce qui fait d’abord la richesse de mon blog, c’est ce que j’y fais. La preuve, je suis le seul dénominateur commun à ce qui s’y passe sur tous les billets depuis le début. »(com de Guillaume | le 01 mai 2009 à 10:23 )

    com/com: Je reconnais que Guillaume a là foutrement raison. No comment!

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  30. Je tiens à garder l’impression égocentrée que ce qui fait d’abord la richesse de mon blog, c’est ce que j’y fais. La preuve, je suis le seul …depuis le début.”
    (com de Guillaume | le 01 mai 2009 à 10:23 )

    com/com: un marathonien sous les applaudissement de la foule . Certains commentateurs lui renversent une bouteille sur le crâne pour le rafraîchir. D’autres, lui massent les pieds (métaphoriquement en s’enflant les chevilles), d’autres le fouettent pour le faire avancer plus vite , enfin ce que l’on fait d’ordinaire à un sportif pour l’encourager. Rituel collectif de canibalisme dont le seul but est d’encourager le coureur-blogueur à continuer sa course, et ce pour mieux l’éprouver au billet suivant. Est-il porté par ses jambes ou par les supporteurs (parfois insupportables)? Par ses jambes et sa seule volonté of course, à éviter tous les chausse-trapes, la fatigue, l’incompréhension des uns, des autres, à subir les intempéries, les coups de chaud, de froid, de sang et à garder toujours la plume vaillante. Ah c’est que c’est sportif la tenue d’un blog! Je confirme. D’ailleurs, je crois que je vais cesser de commenter et repasser dans l’ombre. Lecteur! Un vrai délice! Adieu donc! Adieu Vanessa, Mart, Frankounet, Nénette et les silencieux qui portent notre ami.
    Prenez cette disparition dans le silence comme un geste poétique qui « fait trace de l’oubli ».
    Le sage n’en continuera pas moins d’avancer car il sait que sa destinée tient au billet.

    « et qu’on y a sorti une menorah et des contrepéteries (je déteste le deuxième terme de cette juxtaposition), bon, c’est tard, gones ! »
    (com de Nénette | le 30 avril 2009 à 23:24)

    com/com: un mot encore: la comprenote de la ménorah contrepétée c’est « ramoneh » (cf le billet du SP sur « représenter son père, ramoneur à son heure »).

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  31. contrepéteries (je déteste le deuxième terme de cette juxtaposition)”
    (com de Nénette | le 30 avril 2009 à 23:24)

    com/com: CONTREPèTERIE n.f. est dérivé( v.1582) du moyen français contrepeter (1466)  » rendre un son pour un autre, équivoquer » d’où « contrefaire ». Ce verbe, selon Bloch et Wartburg serait composé de contre et de péter, mais P. Guiraud préfère voir dans l’élément -péter une variante de piéter (de pied*): contrepéter signifie, selon lui, proprement « prendre le contre-pied de (de là la locution angevine à la contrepétasse « à l’envers ») Au XVIeme s. le nom savant de contrepèterie était d’ailleurs antistrophe (du grec « se retourner contre ») ; c’est bien ce qu’est la contrepèterie, où l’inversion de deux sons (voyelles ou consonnes), transforme le sens d’une phrase, en général vers l’obscénité et la scatologie (d’où l’interprétation par pet, qui a dû jouer très tôt).

    in Le Robert dictionnaire historique de la langue française s.l.d. Alain Rey, Paris 1998, 1992

    de l’art de savoir sur quel pet danser…

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  32. le com ci-dessus ne veut pas dire que je ne suis pas parti, ni que je suis revenu, mais bon, on peut tout de même lâcher un contrepet de temps en temps dans le silence de la lecture et de l’oubli. Et puis après tout taire les commentaires, c’est une belle métonymie qui laisse la question du « Comment? » en suspens…

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  33. « un marathonien sous les applaudissement de la foule. » michel jeannès, le 01 mai 2009 à 12:11
    C’est toi qui pars sous les applaudissements. Adieu Michel et à très vite, ici ou ailleurs. Merci pour toute cette activité, qui fut intense. It was much appreciated.

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  34. (
    (com de michel jeannès | le 01 mai 2009 à 13:15 )

    com/com: je me dois tout de même un mot d’explication sur cette parenthèse ouverte. Je pars en thèse et la fermerai lorsque le sage précaire sera doctement couronné.

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  35. « Je pars en thèse et la fermerai lorsque le sage précaire sera doctement couronné. » michel jeannès, le 01 mai 2009 à 15:49.
    Il faudra attendre, alors. Ce ne sera pas avant 2011.

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  36. Quelle délicate attention que de faire vivre mon pseudo, ainsi que ce lien vers Naomi pour signifier adien « Mon ami ». Ah on ne s’en décolle pas ainsi du Sage Péguaire. JUsqu’en 2011 on a le temps de l’ouvrir et la fermer la parenthèse des comment dire (((((

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  37. Et bien je vais la jouer regrets alors ! PuisKil Faut un Bon Kon tfacon jai Kca a Foutre ce weeK-End…Heureusement que FranKounet/Pakito est la kan meme…Attention….:TOP, action ca tourne :(( »Il faut sauver le soldat Michel Jeannes, » premiere…), CLAP :

    (PaKito en larmes, a genou, priant PresKe a genou devant le blog ) : » Oh non Michel Jeannes ! restez bon sang… c’est trop bete…partir pour si peu…pourquoi d’ailleurs hein , hein ? Vos coms laconico-comico-lacaniens permettaient au SP de garder une certaine distance quand parfois (parfois hein ! tout seul il sait raison garder tout le ‘monde le sait d’ailleurs, ce grand feu follet intrepide n’a besoin de personne en Harley Davidson…) il s’emporte dans des eluculbrations toujours tres fines et toujours d’une grande modestie (si, si…) .(snif, snif et re-snif morveux de PaKito qui se mouche avec sa manche…brouawt, il se re-mouche) (crescendo dans le sanglo maintenant…) :…votre savoir psychanalytiK associe a un habile et indeniable sens esthetiK a sans aucun doute instruit nombres de commentateurs (dont moi le premier) et nous a permis de mieux saisir le sens profond de cet art si meconnu et decrie aujourd’hui ki est celui… du jeu de mots.Oui mais attention du jeu de mots intelligents…(PaKiTo se redresse, la main sur le coeur, l’echarpe et les cheveux au vent, une bonne musique de violons sanglotant lyrique facons autant en emporte le vent ou Jivago tiens voila ce kil fo ca serait bien pour cette scene…) Oui, meme des gens aussi oppose a vous ideologiKment et esthetiKement qu’un Mart par exemple ont finalement compris qu’on pouvait rire sans honte avec ca (cet art qui fait si  »peuple », c’est vrai…kan meme finalement avec cet art du pauvre on rigole bien kan meme et ca nous aere, ca nous rafraichit des lourdeurs koncePtuels mais si eksises du cher SP) et se sont meme essaye timidement dans quelques posts a cet art si sacre et si difficile. ON sentait Ke c’etait dur pour eux mais l’effort y etait et c’est ca ki komptai , ; creer le mouvement de contagion dans les esprits pour ke les kommentateurs les plus sages se lachent enfin et petent un kou koi a defot de peter un Kable si ki parfois nous serait salutaire . une sorte de benefik Katharsis .Merci de m’avoir defendu a maintes reprises quand j’etais au piloris; vous etes veritablement le seul a avoir compris le sens de mes Koms, des pseudos etKetcetera, j’ai tellement enKaisse de kommeries a ce propors ke vraiment, la c’est trop…heureusement j’ai surveKu au chatiment preKaire et je suis ici a Kontinuer a faire le Kon Komme au Kine dans un Kom n’est ce pas magnifiKe ? : pour ces koms, pas de  »sens » justement, juste le plaisir de jouer de sa kreativite (jouer au koms c’estjouer au kon aussi, mais si c’est fait de facons intelligentes ca change tout ok…reste a saisir ce ke veu dire intelligent… j’ai en.core des progres a faire, je veux bien le koncevoir a ce sujet) comme une activite rekreative, komme a la rekre, vouala avec si possible de la joie et de la bonne humeur et une petite touche esthetiK que d’autres ont saisi aussi et c’est tant mieux…si tout cela a servi d’eveil (j’en doute mais bon…) tant mieux vraiment, sinon tant pis… Promis, je penserai a vous un de ces Kat je vous enverrai un de mes rekeuils poetiks ekrit a nanKin mais ki est enkore a korriger…

    Koupez elle est bonne !

    En generique, c’est joli Piazzola : http://www.youtube.com/watch?v=VTPec8z5vdY&feature=related

    (avec dans l’ordre d’apparition : le SP, FranKounet, PaKito, Ben,Nenette, Mart,Vanessa, Sabrina, Guinessa, Delphine, Neige…). Ce film sera suivi d’un debat (ou non…) :  »faut il effectivement sauver le soldat Michel Jeannes…?’ oh il fait ce kil veut….merdre a la fin !

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