J’étais parti pour l’Amérique. C’est au Nouveau monde que je m’étais dirigé!
Quand j’ai décidé de ne pas aller à New York, c’est le Canada que j’avais décidé de connaître un peu.
Finalement, c’est le Québec que j’ai quitté.
J’étais parti pour l’Amérique. C’est au Nouveau monde que je m’étais dirigé!
Quand j’ai décidé de ne pas aller à New York, c’est le Canada que j’avais décidé de connaître un peu.
Finalement, c’est le Québec que j’ai quitté.
La Nouvelle-France.
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Mon t’chum m’a dit qu’ici l’enjeu linguistique occupe toujours nos débats publics et par-delà les différences langagières la communauté de discours se partage un réseau de communication entre individus convenant plus ou moins des usages de la langue de sa valeur et de sa pertinence sociale et politique…
En tout cas ,vus tes billets, tu connais bien ces thèses sur la décolonisation afin de lever le joug de la domination économique et comme les Québéçois et les francophones des autres provinces tu considère la langue française comme un bien commun à protéger et à promouvoir…
J’espère quand-même que tu as parfois levé les yeux de sur ton bouquin et contemplé le fleuve du haut des remparts du vieux-québec au soleil couchant…
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Merci Mildred pour ces éclaircissements. Tu te désignes comment, toi, Mildred ? Québécoise, Canadienne ? Indifféremment l’une ou l’autre ?
Pour le fleuve en contrebas du vieux-Québec, ce n’est pas tant les livres qui m’ont empêché de le contempler, mais la pluie. Il pleuvait vraiment pas mal, et l’air était très gris. Mais ça ne m’a pas empêché de me promener et de rêver au souvenir de Champlain, et des générations d’aventuriers magnifiques qui peuplent cette région.
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Jusqu’a ma vingtième année je ne savais rien de qui nous étions comme peuple ni que j’avais l’accent québécois; alors je suis parti dans les europes comme disait ma grand-mère; ça m’a pris quinze jours avant d’établir un dialogue dans mon milieu de travail(suisse romande); lorsque je suis revenu ici 25 ans plus tard les gens ont ri et se sont moqué de moi; depuis j’ai repris mom langage joual et je suis une vrai québécoise pure-laine et pas du tout canadienne, citoyenne du monde et incroyante.
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Merci Mildred. Tu es trop jeune pour avoir connu la Revolution tranquille, c’est pour ca que tu ne savais pas ce que tu etais comme nation. Tu parles donc le joual ? Je n’ai reussi a savoir ce que c’etait, au final, entre des definitions eloignees et des facons de parler assez diverses.
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« Je suis une vraie québecoise pure laine », et moi, je ne suis pas une vraie lyonnaise pur sucre !
Relativité de la matière…
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Sage précaire,
http://www.google.ca/search?q=histoire+de+la+langue+qu%C3%A9b%C3%A9coise&hl=fr&sa=G&biw=985&bih=553&rlz=1R2ADRA_frCA425&prmd=ivns&source=univ&tbm=vid&tbo=u&ei=VdbSTbmjNcSitgekzLirCg&ved=0CDQQqwQ,
Je ne sais pas ce que cela donnera, mais je te suggère de taper »histoire de la langue québécoise, le joual » et je crois bien que tu auras ce que tu désires comme références concernant notre fabuleux dialecte .
Sinon je suis totalement disposé à te fournir tout les renseignements succeptible d’éclairer ta lanterne, concernant le joual de 1960 à nos jours.
@Nénette… je suis allé à Lyon pour la première fois de ma vie en 82;j’avais une amie d’une amie que nous appellions mes fils et moi Cathye de Lyon: Cette ville nous a charmé à tout point de vue.Tu es certainement une Lyonnaise pure sucre autant que je le suis de pure laine québécoise.Ici ce terme de pure laine correspond à une dénomination plus ancienne que notre génération qu’on ne peux pas dater; les soixantenaires et plus l’emploient encore pour se distinguer des jeunesses actuelles qui n’ont jamais eu le chance d’étudier leur histoire du québec et du canada.
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Génial, Mildred. Cette vidéo sur youtube éclaire en effet complètement ma lanterne. C’est très bien fait car ça fait comprendre d’un coup d’où vient le mot « joual », ce que ça signifie, et les sentiments contradictoires à son égard.
Et puis je suis bien content de voir Michel Tremblay à ses débuts. Ce qu’il dit sur le rôle des femmes dans la sauvegarde du français est très beau.
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@ Mildred, peut-être reviendras-tu à Lyon… ma fille va à Montréal en juin, elle y a passé déjà un an l’année dernière. Ici, nous disons : sexagénaire pour soixantenaire, j’aime bien les variations des langues et des accents dans une même base de mots, c’est incroyablement vivant, l’oral
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