Je pars dans quelques jours pour une expérience américaine qui durera Dieu sait combien de temps.
Le temps est donc venu de déménager mes affaires du terrain de mon frère. Il n’y a pas grand chose, le déménagement est vite fait, et n’encombrera presque pas les amis qui me prêtent avec bonté un coin de grenier pour entreposer quelques cartons de livres et de souvenirs.
Je prends un air dégagé, mais écrire ces mots me nouent la gorge. Les Cévennes sont bien difficiles à quitter.
Bonne chance !
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Souvent on revient dans les lieux qu’on aime, on y est attiré. Connais-tu déjà les US ?
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Pars et surtout reviens-nous.
Partir d’ici sans rien et quitter les Cévennes
Laisser les mots languir le temps de repartir
Ô bonheur quotidien je fuis sans repentir
Du terrain de mon frère et je m’en vais sans haine
Délaissant malgré moi le jardin suspendu
Et les jeux de mes chats et puis le cri de l’aigle
Mon amour Cévenol, mon rêve défendu
Quand nu dans ma baignoire en me frottant espiègle
Les étoiles souriaient de ma folle prison
Celle d’1 sage précaire, aux glorieuses paroles
Pensées sous les pierres blanches de ma raison
Jardin de dieu et par delà la Fageole
Mon frère, Véro, Coline, pardonnez-moi
Peter, Gérard, et mon cher père attendez-moi –
27/09/2013- Pour Guillaume –
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Merci beaucoup pour ce superbe cadeau de départ.
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* * *
Un vieux penseur
dit, au bord d’un cours d’eau,
« Écoutez voir,
j’en ai une bien bonne :
Tout ce qui passe
est pareil à ce flot ».
Dure leçon
que le vieux maître donne.
Oui, comme l’eau,
nous sommes de passage,
Et « demain » veut
parfois dire « autre part ».
Mais nous crions
aux sages du rivage :
« De nos adieux,
n’ayez mauvaise part ».
* * *
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Très Cher,
Si je ne me trompe dans certains de tes comms de mails d’il y a quelques temps déjà tu évoquais ton désir de te frotter à l’Amérique; me sembles que c’était vers l’ouest… quoique les States sont vivables aisément de bord en bord…
Je te mets un vieux Joe Dassin qui m’a suivi jusqu’ici, ça ne veux pas dire que Dassin est meilleur qu’un Sage Précaire.
»…Mes amis je dois m’en aller..je n’ai plus qu’à jeter mes clés..j’abandonne sur mon chemin..tant de choses que j’aimais bien..cela commence par un peu de chagrin..je vous dis adieu..je devrais vous pleurer un peu..je reviendrai je ne sais pas quand..cousu d’or et brodé d’argent..ou sans un sou mais plus riche qu’avant… »
Je ne sais pas écrire comme notre trop extra de Curare.
Pour te manifester mon addict vers ton blog je t’envoie ce qui nous caractérise vraiment (encore une toune de J.D.) vers la mi-octobre et le début novembre et qui sera là encore si tu arrives bientôt.
» » »… L’été indien
C’était l’automne, un automne où il faisait beau..
une saison qui n’existe que dans le Nord de l’Amérique..
là-bas on l’appelle l’été indien…
on ira où tu voudras, quand tu voudras
………………………………………..
toute la vie sera pareille à ce matin
aux couleurs de l’été indien… » »
Les States çe sont les grands espaces, c’est ça je crois qui est fascinant.
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Bonne route. 😉
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Pas sûr que ce soyent les States. Pourquoi (pas) le Brésil? « Peut-être parce que c’est un pays dont toute la richesse est dans l’avenir, comme toi à qui le globe était destiné », comme disait Machine Angot.
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Bons vents, Guillaume!
abraços de l’Amérique
du Sud
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Merci à vous tous pour ces gentils messages, et ces poèmes.
Mon périple américain commencera finalement aux Etats-Unis. Californie et Caroline du nord sont actuellement à l’agenda.
J’irai passer l’hiver au Brésil ou en Argentine.
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Flute, moi qui me réjouissait déjà de te voir cet hiver en passant par les Cévennes. Bonne nous bien de tes billets!
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« Life is your art…you set youself to music…days are your sonnets… » -Oscar Wilde
I raise my glass to your next adventure! Happy traveling…:-)
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Thanks Penelope. I’ll see you soon in Florida.
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Bonjour Guillaume
« Il observe tout, le moindre détail lui parle, ce qui serait insignifiant pour un autre déclenche en lui émotions et réflexions »
– Béton armé – Philippe Rahmy – Shanghaï au corps à corps-
(Préface JC Rufin – p 11)
Merci pour tout ce que vous partagez.
Bon (s) vent(s)
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