Fleurs et cheveux longs à San Francisco

Le sage précaire doit faire une sorte de coming out : adolescent, il avait les cheveux longs et il aimait la musique de hippy. Ce n’était pas du tout l’époque. Quand il écoutait Harvest de Neil Young, les jeunes gens de son âge préféraient, et je leur donne raison aujourd’hui, Depech Mode ou The Cure.

Alors, quand je me promène à San Francisco, je ne peux éviter de repenser à toute cette culture des années 60 et 70, les hippies qui zonaient. C’est ici, dans ces rues mêmes, que le mouvement a commencé. Je le découvre en marchant ici, je n’en avais même pas conscience avant ce voyage.

Je réécoute ces chansons, la musique est toujours belle, et les images qui les accompagnent sont toujours aussi séduisantes. Des filles aux grands chapeaux qui mettent des fleurs dans les cheveux.

Je réécoute le tube de Scott McKenzie If you’re going to San Francisco / Be sure to wear some flowers in your hair.

Si tu vas à San Francisco, assure-toi de mettre des fleurs dans les cheveux. C’est certain que cela peut plaire à un enfant de 15 ans.

Un commentaire sur “Fleurs et cheveux longs à San Francisco

  1. Fleurs du fond du jardin, reflets impermanents
    De ce vaste univers sombre et multicolore,
    Merci de vos clins d’oeil en tous temps insonores,
    Et d’entendre avec moi les paroles du vent.

    Un carré de terreau vous est un continent.
    Le soleil inclément, l’insecte qui dévore,
    Ce qu’au fil des saisons le jardinier déplore,
    Vous le laissez venir à vous, tranquillement.

    Sans doute, elle est ainsi, la condition de fleur,
    De voir passer le temps, sans joie et sans douleur,
    Je me tiens près de vous, dans la sérénité.

    Les fleurs, de Piaf-Tonnerre éloignant leur regard,
    Ont l’air de l’écouter avec fort peu d’égards :
    Le mutisme des fleurs vient de leur surdité.

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