
San Francisco.
La rue Jack Kerouac fait un passage entre North Beach et Chinatown.
North Beach, c’est le quartier qu’avaient élu les écrivains de la génération Beat pour QG. Le poète Lawrence Ferlinghetti y a ouvert sa célèbre library, City Lights, dans les années 50. Et entre cette librairie et le quartier chinois, une mince petite allée qui porte le nom de l’auteur de Sur la route.
Aucun des grands auteurs « Beat » (Kerouac, Allen Ginsberg, William Burroughs, etc.), n’est originaire de Californie. Ils viennent plutôt de la côte est, et, pour certains, sont même québécois d’origine. (La langue maternelle de Kerouac était le joual. Voir cette vidéo d’une interview en français.)
Ils ont été attirés par San Francisco car on leur parlait d’une renaissance littéraire qui y battait son plein.
J’ai voulu visiter la fameuse librairie. C’est devenu un lieu touristique. On en est presque gêné. On se demande ce qu’on vient chercher là, un peu comme, à Paris, lorsqu’on va traîner chez Shakespeare et Compagnie.
En revanche, descendre le quartier chinois est une expérience réjouissante. Touristique, aussi, mais vivante, colorée, où les commerces fonctionnent pour eux-mêmes, non pour le souvenir d’une diaspora chinoise disparue. Les poètes n’ont pas disparu, à San Francisco, j’en ai déjà témoigné, mais ils ne sont pas à North Beach. Trop cher, trop gentrifié. En revanche, les Chinois sont bien dans l’immense quartier chinois.
Et à la différence de tous les quartiers chinois que j’ai connus, celui-là a été le théâtre de fortunes et de banqueroutes depuis plus de 150 ans! Plus que nécessaire pour que les Chinois construisent des pagodes, des immeubles chinois tels qu’on n’en voit plus à Shanghai.
Autrefois, en hommage à Kerouac, j’avais équipé ma vieille machine à écrire avec un énorme rouleau de télescripteur. Ma logeuse en fut impressionnée, surtout quand je lui expliquai que c’était un usage des travailleurs du CNRS, destiné à ne pas perdre du temps à gérer les changements de page.
Mais les écrits de ce rouleau sont en désordre, ils ne forment pas un récit comme celui de Kerouac.
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Très cher ,tu ne me croisras pas mais je te jure j »ai qu’appuyé sur les touches que l’écran me demandais et je te rejoins après 10 jours en dehors …je ne savais pas que c’était aussi simple de remettre un p.c en ordre…j’attends mon bill $$.
À mesure que je progresse dans ton histoire de Travellers je me couche le soir moins gnaîseuse.J’ai découvert le fantastique Sorj Chalandon et ses histoires sur les Troubles en voulant en savoir plus sur l’Irlande… et je découvre ta fraîcheur, j’espère que tu as eu d’autre chagrin d’amour à guérir que celui de tes 20 ans.
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essaie
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Très cher j’y vais comme ca vat;je croyais être bonne en informatique mais il n’en est rien; le saint graal n`est pas pour demain; et une innocente(une stupide fille qui se prends pour le nombril du monde parcequ’elle a une fonction dans la bibli)m`a encore dit que c’était ma faute si mon mail ne se rendait pas alors que ça fait une semaine que je lui dit que mon clavier est différent de celui d’ici.
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