Avant de me laisser leur maison et leur voiture, mes amis m’avaient rempli une feuille blanche de recommandations en tout genre. Je n’ai pas eu le temps de tout faire, mais je suis allé sur la route de crête qui longe du nord au sud la Silicon Valley.
A quelques kilomètres des grandes entreprises que tout le monde connaît, on gare sa voiture et on se retrouve dans des montagnes qui font penser au sud du Massif central.
Je me suis promené quelques heures au bon soleil d’automne sur ces chemins vallonnés du Long Ridge Open Space Preserve.
Rien de sauvage là-dedans, mais une organisation admirable : des présentoirs en bois donnent des informations sur le lieu, affichent la carte des chemins de randonnée, et mettent même à la disposition des visiteurs des dépliants comportant de précieuses cartes. Je me suis servi, impressionné par une telle civilité. Un dispositif incroyablement important, au vu de l’occupation minimale de ces espaces par la population. Tous les parkings étaient vides, et je n’ai rencontré personne dans toute ma déambulation, motorisée et pédestre. Moins il y a de gens, plus les services sont élaborés.
D’autres panneaux nous informent de la présence éventuelle de lions de montagne, qui sur la photo ressemblent plutôt à des tigres. Il doit y avoir une autre traduction, en français, que « lion de montagne ».
N’écoutant que mon courage, j’ai poursuivi ma promenade et me suis repu d’une douce nature qui fait de la Californie, véritablement, un paradis sur terre.
Le lion de montagne est le puma.
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Puma ! C’est tout à fait ça, Cochonfucius.
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Les parcs nationaux c’est qd meme vachement bien foutu en Amerique du nord (je mets aussi le Canada dans la boucle).
En Asie du sud-est il n’y a qu’en Malaisie (mais en meme temps c’est deja ca) que j’ai eu l’impression de pouvoir apprecier le meme genre d’environnment: conseils de rangers locaux, sentiers, cartes et refuges ou l’on peut passer la nuit a l’abri.. et la nature a explorer, sans se faire enmerder.
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C’est vrai que si l’on combine la créativité des Britanniques dans les domaines sportifs et récréationnels, et les grands espaces naturels que découvraient les colons aux XVIII et XIXe siècle, le résultat peut être extraordinaire.
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