Catherine m’a donné les clés de son appartement à la Croix-Rousse, le temps d’un séjour en Asie du sud-est.
Elle m’a fait promettre de ne pas y accueillir de prostituées, ce que je trouve très injuste vis-à-vis de ce corps de métier méritant et parfois déconsidéré. Par amitié pour Catherine, j’ai promis.
L’appartement en question est élégant et confortable. Haut de plafond, il permettait aux ouvriers de la soie d’y introduire un métier à tisser, d’où l’appellation d’immeuble « canut ». Les poutres sont apparentes et le sol est en parquet. Enfin le quartier est le grand centre urbain pour bobos, le plateau de la Croix-Rousse.
Je devais y passer de temps en temps, pour arroser les plantes, mais finalement je m’y sens si bien que j’y ai installé mon ordinateur et c’est là que je passe le plus clair de mon été pour travailler dans la fraîcheur et le calme.
La Précarité du sage 
T’as raison, c’est très très chiant, ces quartiers bobo, ces poutres apparentes et ces sols en parquet, pourquoi pas des pierres de taille et des cheminées. On se demande pourquoi les gens qui vivent en ville ont envie de faire comme si c’était dans une vieille ferme au XIXe au fond de la Creuse.
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»Tout à côté, des catins décaties taquinaient un cocker
Coquin
Et d’étiques coquettes tout en tricotant caquetaient et
Discutaient et critiquaient »
Alors on meuble ..
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Le pothos est en train de coloniser la lampe de chevet rose…
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Beau sujet de fable, « La lampe et le pothos »…
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