Vous avez pu remarquer que j’ai accéléré ces temps-ci dans la rédaction de mon CV.
La mémoire commençant à me faire des infidélités, et les neurones ayant tendance à se mélanger les pinceaux, il y a urgence à terminer ce défi idiot que je me suis lancé à moi-même, à savoir : raconter ma foisonnante vie professionnelle à mes enfants, leur maman, et petits enfants ainsi que famille et amis proches intéressés par cette démarche.
Reprenons-donc.
Après le départ de mon associé, il me fallut réorganiser l’entreprise et lui consacrer beaucoup plus de temps.
Malgré cela, mon tempérament curieux et fougueux me poussait à chercher d’autres domaines d’activité.
Je courrais foires et salons et lisais des tas de revues spécialisées pour découvrir l’objet rare. C’est ainsi que je commençai à m’intéresser à ce que j’appellerai de fausses-bonnes idées, l’idée justement étant de commercialiser des produits nouveaux et si possible révolutionnaires. Quelques exemples :
– Un appareil permettant d’utiliser les vieux journaux pour en faire des briquettes d’allumage
– Un autre pour nettoyer automatiquement les rouleaux des peintres
– Un insert haute définition pour cheminée à bois
– Un produit pour l’étanchéité des toitures
– Un autre pour la rénovation des baignoires en émail
– Et encore un procédé pour économiser l’énergie…..
– Et j’en oublie !…
Ces activités annexes m’apportèrent beaucoup de satisfactions intellectuelles et humaines (recherches diverses, contact humain très enrichissant), mais peu de revenus.
En effet pour qu’une idée nouvelle s’impose il faut du temps et de la patience, et je manquais singulièrement des deux.
Et comme toujours lorsque cela commença à marcher, l’intérêt s’émoussa rapidement et j’eus envie de passer à autre chose.
La cinquantaine avait déjà frappé.
C’est alors qu’une grosse société de nettoyage industriel de la région Rhône Alpes me proposa de reprendre l’entreprise (personnel, matériel et clientèle, bien sur), avec pour moi un poste d’encadrement et un salaire confortable.
L’offre était alléchante. Elle me permettait d’arriver relativement peinard à la retraite, en étant débarrassé des problèmes et risques liés au statut d’entrepreneur.
Mais étais-je capable de redevenir salarié ?
Cela méritait réflexion.
Créer des marchés pour des objets innovants a toujours demandé de forts investissements.
C’est un jeu où les riches peuvent devenir plus riches, mais non pas les citoyens ordinaires devenir riches.
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Précaire Gentil, j’espère que l’an prochain tu pourras venir chez-moi ; bien sur l’été prochaine ne sera pas pareil à celui de cette année; j’ai laissé tombé tout ces vents de par-dessus le bord du bord; et dans un mouvenment de parfsaite sincronicitée, involontairement ma tablette , mon bloc contact et normalement je ne devrais plus reçevoir de contact avec le monde extérieur; heureusesmment je fais attention et le monde redevient accessible…et toi Précaire que fais-tu de tout ce que tu as…
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