On a vu ma tête, un peu floue, en une du grand hebdomadaire libéral anglais. C’était la manifestation du 30 novembre, j’avais encore, pour le dernier jour, une assez jolie moustache, et une casquette grise.
Si je suis heureux que des journalistes anglais aient choisi cette photo (ou ce montage…), c’est que finalement, la sagesse précaire est non contradictoire avec l’idée de soulèvement populaire.
Nous nous croyions petits cons, anars de droite vains et cyniques, nous nous retrouvons syndicalistes, concernés par les retraites.
La Précarité du sage 
L’engagement n’est certes pas un vain mot.
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tu es aussi en une du Time magazine. Elu personnalité de l’année, félicitations :
http://www.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,2101745_2102132,00.html
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C’est vrai François, en devenant une icône du manifestant britannique, je me rapproche de l’homme de l’année. Jamais la sagesse précaire n’a été si proche du centre symbolique de la vie contemporaine.
Et ce n’est pas fini, chers amis. Je me prépare à des actions, des voyages, des décrochements radicaux qui vont me mener, Inch’Allah, dans l’oeil du cyclone.
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L’oeil du cyclone ??? tu retournes en Chine ? au japon tailler le bout de gras avec Seiji et alimenter son blog ? tu vas bouffer avec Obama aux states ? mixer un truc avec Thom Yorke à Londres ? a moins que tu n’ailles faire un tour dans les pires lycées du 93 tenter d’enseigner du Spinoza -sans trop t’énerver…- en vieil hollandais dans le texte en tentant d’éviter la depression nerveuse ..tout ça revient un peu au même quelque part pour un sage précaire (bien que la derniére me parait être la plus aventureuse à mes yeux…bon) …impatient de voir ça quand même, wait and see.A+
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L’oeil du cyclone, François, c’est un choix de vie encore plus précaire, encore plus alternatif par rapport au salariat et à l’administration. Quand j’aurai terminé ma thèse, je me dirige vers une expérience de vie « dans les bois » comme Thoreau, ou dans la montagne comme Roux le Bandit, hi hi.
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