Les chatons

Dès l’aube, comme tous les jours, la chatte me réveille en miaulant derrière la porte du mazet. J’ouvre la porte et je la vois accompagnée de deux chatons. Un noir et un gris. Sur le mur, deux autres chatons, un gris et un noir, désescaladent pour les rejoindre.

Elle a enfin mis bas, ma petite chatte! Je suis fou de joie. Les chatons ont peur de moi. La main qui veut les caresser sont pour eux un monstre horrible. Ils s’habituent petit à petit, et finissent par courir partout.

Je passe la journée entière à les regarder évoluer. Leur façon de se battre, de tomber, de faire leur toilette maladroitement, est un spectacle dont on ne se lasse pas.

 

Ma chatte s’avère une très bonne mère, toujours à les choyer, les lécher, les pousser du museau. Elle s’allonge volontiers pour s’amuser avec eux, puis pour les laisser têter. Souvent, ils s’endorment ensemble.

Et non moins souvent, le sage précaire fait silence et s’endort avec eux.

5 commentaires sur “Les chatons

  1. D’ailleurs, il y a comme un petit air de famille avec tous ces tons gris à yeux bleus entre toi et tes chats. Toi-même, tu finis par ressembler à un petit chaton, ou alors c’est l’inverse. On se demande si ce n’est pas toi le père.

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  2. Très cher, comme Sage je suis convaincu que tu passera très bientôt à la S.P.C.A afin de leurs remettre les trop mignons chatons.Les chats comme je n’ai pas à te l’apprendre sont des animaux domestiqué et dépendant de l’homme; sait-tu combien il y en a dans l’Exagone ,en Asie on les mange,mais pas en Occident.

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    1. Dépendants de l’homme, les chats ? Pas ceux-là, chère Mildred, je peux t’assurer qu’ils ne sont pas plus domestiques que moi. Et certainement moins dépendants de l’homme que les rongeurs qui se sont installés dans ma cabane.

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